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MEZOUAR MARIE-CLAUDE - François-Samir. La romance d'un couple mixte
Ce livre est l'évocation d'une tranche de vie d'un couple mixte (une femme française et un homme marocain) entre 1970 et 1987. Il fait revivre les moments fondateurs de ce couple : la rencontre à la faculté de Poitiers, le mariage oecuménique, la naissance de leur enfant, l'univers des étudiants des années 1970, l'installation au Maroc, le monde des coopérants français au Maroc, la grande famille marocaine, etc.
C'est le récit de vie de ce couple mixte, de ses accommodements, ses quêtes, ses reconstructions, ses trouvailles, plongé dans la réalité religieuse, sociale, culturelle du Maroc.
En même temps, ce récit met en lumière une époque historique très riche en événements marquants : - en France (les années 1970, l'arrivée de la gauche au pouvoir...), - au Maroc (la marche verte, les émeutes de la faim des années 1980, les années de plomb...), à travers les souvenirs prégnants de faits vécus, d'émotions ressenties par ce couple mixte.
Face au problème actuel de racialisation, ce livre se veut le témoignage d'une entreprise réussie d'alliance, de liens humains. C'est le témoignage d'une aventure positive de la relation à l'altérité.
Toute ma vie, je suis allée à la rencontre des autres cultures en voyageant beaucoup, en m'expatriant. Là ou j'ai vécu, j'ai lu les écrivains de langue française : les marocains au Maroc, les Comoriens et Mahorais à Mayotte, les Kanaks et Caldoches en Nouvelle Calédonie pour oeuvrer à la promotion et à la défense de la francophonie.
Je suis devenue moi à travers le monde, à travers l'expérience vécue avec les autres, Le monde de la vie comme a dit le philosophe Husserl.
VALLAR CHRISTOPHE - Nous avions dix-sept ans
Clermont-Ferrand, 1990. Lui, c’est Christophe, bien que le temps vienne de lui sculpter dix-sept ans sur les épaules, il reste encore des choses à polir. Plus guitariste que lycéen, il vit bien au milieu du clan de sa bohème, chacun se reconnaissant dans la paresse de l’autre. Viendra pourtant le moment de quitter les habitudes du bistrot, l’odeur de l’expresso sur les vestes, et d’attraper son Bac en plein vol, puisqu’on atteint la cible toujours à la dernière seconde. D’une main, dire adieu au cercle privé de Godefroy de Bouillon, de l’autre, ouvrir les volets de son été. Là-bas, ce sont les portes de Castelsarrasin qui vont lui ouvrir l’appétit de l’oisiveté, si précieuse dans son assiette, qu’il va même en partager l’abondance avec Fifi l’ami d’enfance. Au fur et à mesure que leurs journées s’étirent et n’en finissent pas, toute la petite musique intérieure va s’en trouver peu à peu, intimement bien désaccordée. Jusqu’à elle, celle qu’on n’attendait pas, blonde comme un blé, de l’azur plein la pupille. Vanessa, c’est d’abord un prénom, et très vite la couleur des sentiments. Le trouble d’une vie face à la moitié de cet homme qu’il n’est pas encore. Et cela, quelles que soient les fièvres dont l’amour se régale, qu’il ait décidé de vous soutenir le regard ou pas, qu’il vous supplie de résister autant que lui céder du terrain. Des questions qui vont dormir debout, se planter dans les yeux, comme des chansons de Jean-Jacques Goldman.
JACQUES GERALD - Orphée, quelques saisons en enfer
Dans l’enfer d’une cité oubliée, « Orphée », un prof retraité et veuf tombe malencontreusement sur trois ados malicieuses, les « Eurydice ». Elles tentent de soutirer au vieil homme le code de sa carte bancaire par la torture mais échouent. Cet événement marque le début d’une alliance improbable. Ensemble, ils cherchent à échapper aux griffes de leur enfer urbain, portés par l’esprit combatif d’Orphée.
Attention, le destin est capricieux, et un geste d’Orphée pourrait bien les précipiter à nouveau dans les abysses de leur cité-prison.
Une histoire de résilience et de rédemption, où le passé et le présent se confrontent, et où chaque regard en arrière peut être lourd de conséquences.