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LAOUF RENEE - Amour Arch'
La liberté d’écriture n’est que son de notre âme dont les bornes et les règles n’ont lieu d’être qu’en prison. J’abolis les mesures des écrits poétiques car limites de ma vie ne survivent que dans l’air.
Cette légère fluidité ou forte complexité sont inspirées d’embûches de chutes et remontées celles que ma vie m’offrit comme un don de merveilles celle qui souffre en ce cœur, aux pieds durs de ces fleurs.
Ces écrits ne sont donc qu’une chaîne éternelle de maillons du passé parcourant son futur. Le chemin fut parfois des plus rudes et pénibles, ce qui fait que les mots, notes et sons sont brisés. Mais les pointes de gaieté qui m’ont toujours suivie se dénotent en toutes pages, illuminent l’esprit.
Faites que de ce merdier pousse une belle… orchidée !
Samedi 27 mars 2004
DEL NOSTRO LAURA - Déterrer
« Elle s’oppose radicalement à l’idée de venir au monde. Déjà elle s’égosille, elle tape du poing, crache dans le ventre de sa mère. Puis, estimant qu’il lui faut décidément se montrer plus explicite, elle offre à ses futurs parents son premier doigt d’honneur. »
« Entre 6 h et 6 h 30, elle est mue par un désir irrépressible de détruire l’Humanité tout entière. C’est avec ce projet qu’elle renaît chaque jour à la vie. Elle se prélasse dans son lit et se demande comment elle pourrait, à son échelle, faire un geste qui compte. »
Déterrer : Être rattrapé par des bribes de vie, d’émotions. Les croire soigneusement ensevelies, ne pas même en soupçonner l’existence. Subir et faire subir. Dériver. Perdre la raison, le sens des conventions. Tantôt ne pas savoir partir, tantôt refuser de rester, mais toujours être empêtré dans les fêlures. Ne pas savoir comment vivre, refuser le contrat, s’employer à le faire savoir par tous les moyens.
Maurice ANDRE - Salut les grenouilles
Dites-moi, vous qui lisez cette quatrième de couverture, avez-vous donné le coup de patte nécessaire pour sortir du bocal ? Si oui, bravo ! Vous êtes conscient, mais vous souffrez certainement d’un grand sentiment de solitude et d’incompréhension sur ce qui s’est passé. Alors rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul. Si c’est non, il est encore temps, car attention, le gaz chauffe toujours le bocal…