Sur Terre, les changements climatiques ont engendré différents types de pollution touchant à la fois les milieux océaniques et terrestres. Pour fuir ces conditions de vie devenues extrêmes, Marie et Jean-François décident de poursuivre leurs carrières d'ingénieur-pilote et de commandant de bord sur la planète Mars.
Cependant, ils constatent vite que la terraformation qui est en cours là-bas n'en est qu'à ses débuts, bien qu'elle ait commencé il y a une centaine d'années. Trouver un emploi correspondant à leurs qualifications s'avère plus difficile que prévu. De plus, la population étant trop importante, il n'y a pas assez de logements et une pénurie alimentaire se fait ressentir.
Après quelques brèves expériences de travail sur le terrain, ils acceptent de participer à un grand voyage d'exploration à travers la Voie Lactée pour le compte de la MARSASA. Mais des décennies plus tard, ils sont perdus et voguent dans un espace qu'ils qualifient de désert univertic. La chance finit par leur sourire : de nouveaux mondes s'offrent à eux. Mais ont-ils vraiment enfin trouvé le Graal tant espéré pour y implanter l'humanité ?
Réal Jodry vit à Roberval, au Québec ou il est agent de recherche au ministère de l'Environnement et au ministère des Transports. Passionné par les sciences cosmologiques, il s'est toujours intéressé aux écrits de la NASA et autres écrits scientifiques.

« Considère, mon amour, jusqu’à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! Malheureux, tu as été trahi, et tu m’as trahie par des espérances trompeuses ».
Pourquoi fallait-il que ces premières phrases des Lettres portugaises m’accompagnent ma vie durant ? Et comment se fait-il que, dans les passions amoureuses, souvent les amantes font naufrage dans un don d’elles-mêmes inouï de générosité, quand les amants arrivent à se retenir au bord de la falaise et à se rétablir sur la terre ferme ? Et enfin, et surtout, Léontine, une de mes aïeules, grandie à la mesure de mon admiration adolescente, ne devint-elle pas dans mon imagination la religieuse des Lettres portugaises, au point que je lui ai voué une ferveur qui ne pouvait s’achever qu’en roman. Elle, amoureuse d’abord, adorée, puis délaissée, abandonnée, et alors femme bafouée, persécutée par la communauté des vertus inquisitoriales, tombée à terre, fut piétinée par tout un village, se redressa seule et, la haine vaincue et la victoire consommée, finit par entrer dans le si merveilleux esprit d’enfance qui ne croit qu’en aimer, ne voit que l’invisible et n’entend que les voix du silence.

Je vous invite à parcourir ce mélange de prose et de haïkus, rassemblant les sentiments que l’on croise dans l’amour comme des pétales qui finissent par composer un bouquet que je vous offre. Comme un voyage qui laisse un bon souvenir, ce recueil vous poussera – je l’espère – à la rêverie.