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CHALA MESSAOUD - J'avais six ans le 1er Novembre 1954
Témoin de terribles événements, l'auteur, un jeune Kabyle âgé de six ans le 1er novembre 1954, révèle les atrocités d'une guerre oubliée. Ainsi ce livre dénonce-t-il l'instauration du Code de l'indigénat dès l'occupation de l'Algérie par la France en 1830. Ce Code était même une forme déguisée de l'esclavage, vu que les indigènes n'avaient pas les mêmes droits que les colons !
Ce roman jette aussi l'opprobre sur la politique du gouvernement (socialiste) en place au début du conflit - Pouvoirs spéciaux accordés à l'armée française en février 1956, institutionnalisation de la torture à la suite de la bataille d'Alger en 1957... - et condamne l'atrocité des fellagas vis-à-vis des indigènes instruits et favorables aux Français...
Enfin, ce récit vilipende la dictature mise en place par le FLN dès le début de l'indépendance, et le racisme brulant de ce parti unique, à l'encontre de la communauté berbère, qui était la seule à s'opposer à leur politique...
Un ouvrage bouleversant, lié aux heures les plus sombres de l'Histoire.
Fils d'un instituteur de l'école publique de l'Algérie française, l'auteur commence son cursus scolaire en Grande Kabylie, et l'achèvera à l'université de Censier, à Paris.
Professeur certifié - hors classe - de lettres modernes, il raconte ici les moments forts de la guerre d'Algérie, qu'il a vécus, enfant...
PAUL XAVIER - La bête du Gévaudan - Histoire et Énigme
Il y a deux cent cinquante ans, une bête féroce et inconnue a sévi entre juin 1764 et juin 1767 en Gévaudan et dans les confins sud de l'Auvergne, a tué environ quatre-vingts personnes, femmes et enfants, en a blessé au moins autant, et a terrorisé la population locale. Cette histoire a eu à l'époque un très fort retentissement, la presse l'ayant diffusée et popularisée, le clergé et les pouvoirs publics s'impliquant fortement. À partir du XXe siècle, l'énigme s'est concentrée sur la nature de la bête et de nombreuses thèses souvent contradictoires ont surgi.
En replaçant l'histoire de la bête dans l'histoire de France, en reprenant les informations sur les faits relatés à l'époque et jugées fiables, en élargissant les sources documentaires sur les techniques de chasse de la fin du XVIIIe, et en comparant cette affaire à d'autres cas de bêtes prédatrices jusqu'à nos jours, l'objectif de ce livre a été de dégager une thèse pouvant répondre à l'énigme.
Illustré par de nombreux graphiques et cartes, ce livre commence par tracer l'histoire de la bête sous ses diverses facettes : le contexte historique, les attaques, les chasses, le ressenti de la population, les blessures. Puis, l'auteur procède à l'analyse méthodique de l'énigme pour proposer, en cohérence avec les faits, une réponse aux questions suivantes « Qui était la bête ? » et « D'ou venait-elle ? ».
Xavier PAUL est né dans le Pas-de-Calais, bien loin du Gévaudan. Depuis plus de vingt ans, il passe l'essentiel de son temps libre en Haute-Loire près de Saugues dans la maison de son épouse Marie-Christine. Il a ainsi pu découvrir et aimer cette région. Curieux, méthodique, passionné d'histoire, il s'est intéressé à l'affaire de la bête, intrigué et surpris par la diversité des thèses. Arrivé à l'âge de la retraite, et comme il n'y a pas plusieurs vérités, l'auteur a voulu sans préjugé approfondir, comprendre et délivrer son analyse.
DELAVILLAT MARIE-FRANCOISE - Cités mayas, miroirs d'étoiles
Avant d'être retraitée, Marie-Françoise DELAVILLAT était psychologue et psychanalyste à l'hôpital. Elle avait l'habitude d'interroger les opinions préconçues et les énigmes des symptômes névrotiques, pour en découvrir la signification cachée. Un déclic, un questionnement semblable se sont produits devant les ruines perdues des Mayas. La monumentalité des édifices et la complexité de leur urbanisme étaient frappantes.
Quelques photographies de ces merveilleuses cités mayas enfouies dans la jungle, quelques plans d'archéologues, ont fait apparaitre la ressemblance, ou la similarité parfaite entre le plan et la constellation étoilée.
Dans ce livre, quinze plans d'agglomérations mayas ont été présentés en détail, ainsi que la constellation reproduite. Supposant que les étoiles copiées fussent celles de la fondation de la cité, ces dernières ont été considérées comme des marqueurs de la date de précession des équinoxes. Les chronologies, ainsi calculées, ont enregistré des dates extrêmement reculées, très loin de celles des universitaires, qui continuent à se fier aux écrits postcoloniaux. Un regard critique sur l'Histoire générale montre que Sahagun a été leurré et abusé, pour les datations, par ses informateurs colonisés. Pourtant, la trace précessionnelle du chemin du soleil, dans les plans, comme dans les Groupes E, indique toujours une durée invariable et absolue.
Les Mayas connaissaient les étoiles par coeur. Ils vivaient avec elles. Les illustrations du Codex Vaticanus B 3773 ont révélé également de nombreux dessins de constellations. Les étoiles étaient pour eux des dieux, les chiffres aussi étaient des dieux, ainsi que les codex, les jours, les arbres, certains animaux, la pluie, la foudre, étaient déifiés, sacralisés. La religion imprégnait le quotidien des Mayas, ce qui entraina la chute de cette civilisation, lors de la colonisation.
Actuellement à la retraite, Marie-Françoise DELAVILLAT était psychologue et psychanalyste à l'hôpital. Séduite par les Mayas pour leurs prodigieuses connaissances des étoiles et pour leur conception du temps, d'un temps véritablement cosmique, elle a souhaité partager dans cet ouvrage, ses découvertes en tant que chercheuse indépendante.