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BONONGE MABUNIA BETTY - Les otages du capitalisme
Nyota est une jeune congolaise, née du mauvais côté de la barrière. Avec ses mots, elle nous raconte sa rencontre avec la vie, une vie qui l’a fait grandir trop vite. Très tôt, elle a dû apprendre à encaisser les coups et à aimer tant qu’on peut. En effet, à neuf ans, son monde s’écroule quand son père, un journaliste engagé, disparaît. Où est-il ? Va-t-il revenir un jour ? Quand on n’a ni les moyens financiers pour commencer une recherche ni des porte-voix pour plaider sa cause, on ne peut rien faire d’autre à part attendre, une attente qui finit par transformer cet être aimé en mirage à la fois si proche et inaccessible.
Nyota peut néanmoins compter sur l’amour et le soutien de ses proches qui feront tout pour lui assurer un avenir dans ce pays.
Vous découvrirez son quotidien au fil des années, ses difficultés, ses rencontres et amitiés ou encore les drames qui jalonneront sa vie.
F-C-S LUDWIG SEBASTIEN - Le rêve de Kuèhopeh - L’étreinte indigène d’un guerrier autochtone
Il est dit que lorsqu’une forêt pousse, elle ne fait aucun bruit. Il en est de même de nous tous qui, en aimant, anonymes et silencieusement affairés, portons le monde.
Ainsi les actes les plus anodins, ceux les moins valorisés, les plus anonymes et portés en silence devant les défis journaliers, sont là tout ce qui élève le monde. Si les actes de simple bon sens n’avaient pas lieu aux étendues de par le monde, celui-ci serait en proie d’un destin plus funeste qu’on ne lui connaît, l’obscurité actuelle. Sans quoi nous ne serions là à pousser plus avant le prélude des nobles luttes remportées de nos ancêtres, le libre rêve de voir l’homme investir sa condition fraternelle.
Car oui, tous nous portons le monde ! Il est de notre responsabilité de le rendre à la juste mesure de ce que nous sommes capables de fournir. Et nous ne saurions imaginer jusqu’à quel état de gloire l’humanité serait si chacun de nous en venait à l’entraide, la réciprocité, la reliance les premières assises nouvellement bâties sur les ruines décadentes de ce monde désormais ancien. Et quand bien même, lorsque dans le brasier de celui-ci, l’on ne peut s’exprimer convenablement, ce n’est alors que lorsqu’en exil, en recul de celui-ci que nous pouvons nous faire comprendre, d’où on puisse véritablement s’entendre, lorsque reposés sont les esprits.
Si nous sommes en conflit, je t’en prie, allons ensemble en cet exil jusqu’à renouer d’avec la paix ! Afin, qu’à nouveau, l’on puisse se voir comme frères et qu’ensemble, sur l’ancien, les ruines nous donnent de rebâtir ce monde.
VALLIN PAUL - Les Fables de la chasse
L’instinct de chasse fit sortir l’humanité de l’animalité en affrontant les fauves et en domestiquant des animaux utiles à sa survie, le Pithécanthrope prit conscience de sa différence et de sa supériorité sur les autres animaux de la Création.
Sous bois de printemps
Ô saint Hubert, patron des grandes chasses,
Toi qu’exaltait la fanfare au galop,
En poursuivant le gibier à la trace,
Tu le forçais sous l’élan des chevaux.
Nous les derniers descendants de ta race,
Arrache-nous aux plaisirs avilis
Emplis nos cœurs de jeunesse et d’audace
Dans la forêt fais-nous chasseurs hardis.