Plongez dans l'univers de nos auteurs
BONONGE MABUNIA BETTY - Les otages du capitalisme
Nyota est une jeune congolaise, née du mauvais côté de la barrière. Avec ses mots, elle nous raconte sa rencontre avec la vie, une vie qui l’a fait grandir trop vite. Très tôt, elle a dû apprendre à encaisser les coups et à aimer tant qu’on peut. En effet, à neuf ans, son monde s’écroule quand son père, un journaliste engagé, disparaît. Où est-il ? Va-t-il revenir un jour ? Quand on n’a ni les moyens financiers pour commencer une recherche ni des porte-voix pour plaider sa cause, on ne peut rien faire d’autre à part attendre, une attente qui finit par transformer cet être aimé en mirage à la fois si proche et inaccessible.
Nyota peut néanmoins compter sur l’amour et le soutien de ses proches qui feront tout pour lui assurer un avenir dans ce pays.
Vous découvrirez son quotidien au fil des années, ses difficultés, ses rencontres et amitiés ou encore les drames qui jalonneront sa vie.
VANTROYS MARC - Le Tunnel – Ou comment la Grande Guerre aurait pu se terminer un an et demi plus tôt
1914. La guerre éclate. Paul, brillant ingénieur des houillères du Nord, est mobilisé comme tous les jeunes de son âge. Les offensives successives des uns et des autres ne leur permettent à chaque fois que d’avancer de quelques centaines de mètres, sur un terrain tellement meurtri qu’il est devenu incultivable.
Paul, dont l’intelligence ne passe pas inaperçue, propose alors de creuser un tunnel. Un tunnel suffisamment large pour y faire passer, en une nuit, plus de 200 000 hommes, afin d’attaquer les Allemands à revers.
L’opération doit impérativement rester secrète.
KREMER PIERRE - L'aléatoire et l'intentionnel dans la création artistique
Deux concepts d'une certaine façon complémentaires sont mis en jeu dans cet ouvrage, l'aléatoire et l'intentionnel.
En matière d'art comme dans toute autre, il ne peut y avoir de création sans une intention préalable. Néanmoins, la pure et simple concrétisation d'une intention prédéfinie aboutit à cette limite qu'on appelle la médiocrité.
En revanche, l'artiste inspiré qui se heurte à ce qu'on appelle le blocage n'a d'autre recours que de s'en remettre à la contingence, aux cadeaux du hasard. Pour qu'il en fasse son profit, il est nécessaire qu'il développe une réceptivité hors normes. Dès lors, ce qui le frappe est justement ce que l'homme de la rue ne remarque jamais. Il s'ensuit cette conviction qu'il n'existe pas de choses insignifiantes.
Comme le soulignait Novalis, le monde est une forêt d'idéogrammes oubliés demandant à être déchiffrés.
Né à Liège en 1950, Pierre Kremer est artiste-peintre, diplômé de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège. Après une période consacrée à la critique d'art, il entame une oeuvre de type post-surréaliste influencée par la phénoménologie. Il théorise son inspiration au cours du présent essai, lequel s'aventure dans des domaines et des impressions qui peuvent apparaitre comme paradoxaux.