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Aurient VICK - Ithaki
Une croisière éphémère. Une croisière faite de diverses rencontres dans divers endroits. Pris dans le va-et-vient de la vie d’un lieu à un autre, d’un sentiment à un autre ou du rêve à la réalité, le personnage principal surnage à la recherche d’un amour insaisissable.
ROMERO-MARTINEZ JOSE - ¡ Hijos del pueblo !
Barcelone, 1936. La ville est totalement tenue par les organisations anarchosyndicalistes. Là, cohabitent les structures républicaines et celles de la Generalitat, manœuvrant pour une plus grande autonomie.
Les militants de la Confédération Nationale du Travail, CNT, et de la Fédération Anarchiste Ibérique, FAI, commencent à s’armer dans les casernes, les arsenaux et les chantiers navals. Leur détermination fait basculer de leur côté, la Guardia Civil et la Garde d’assaut, obligeant les militaires à capituler. Quand le gouvernement décide de donner des armes à la population, celle-ci est de fait déjà armée.
Dès les premiers jours, une colonne de miliciens anarchistes, provenant des formations confédérales de la CNT et de la FAI, s’organise pour combattre, sous la bannière républicaine, les militaires nationalistes. Le 24 juillet 1936, un convoi composé de plusieurs véhicules hétéroclites chargés de miliciens, se concentre sur la place de Cataluña. Elle est composée de plus de 2 500 personnes, et se dirige d’abord vers l’Aragon dans l’intention de reprendre Saragosse aux nationalistes.
C’est dans le cadre de ce théâtre fratricide que se démène José, un syndicaliste adhérant à la CNT et militant à la FAI.
C. ASTON - Le goût de la terre - Rêverie au jour le jour et souvenirs imaginaires
La parabole du rêve du papillon de Tchouang-Tseu laisse planer un doute sur les positions respectives de l’observateur et de l’observé et, par conséquent, sur la conscience que chacun peut avoir de son existence.
C’est le fil conducteur de cette promenade poétique inspirée, au gré des voyages et des rencontres, d’une vision du monde teintée d’un animisme involontaire, témoin et reflet de la fragilité de la vie et des sentiments, du temps qui s’efface et de l’absence. Absence qui se mue parfois en une présence fidèle, comme dans les peintures chinoises s’établit une harmonie subtile entre les traits esquissés et l’espace infini dont ils suggèrent les contours.
Chaque texte s’attache à évoquer une histoire. Souvent, l’homme et la nature s’y font face au fil des saisons, comme Li Bai assis devant le Mont Jingting.
Le recueil se referme sur lui-même et laisse le lecteur s’échapper après une incursion dans son univers.