Découvrez la trajectoire fulgurante et tragique d'un homme ordinaire happé dans la crise la plus destructrice que l'humanité ait connue à ce jour. Occupant une position sociale des plus précaires, il va être précipité dans les bras d'une nouvelle famille à la suite d'un évènement sordide. D'être méprisable, il passera sans transition au statut d'élément primordial de la nouvelle société en voie d'édification. Pour quelqu'un qui ne croyait plus en rien, ni en personne, saisir une telle opportunité ne se négocie même pas. C'est avec gratitude et enthousiasme qu'il entre dans le moule, absorbe tout ce qu'on lui propose, réapprend la lecture de la vie et finit par marcher avec conviction vers l'impossible résolution d'une équation qui le dépasse...
Né le 15 septembre 1959 à Aubagne, Jean-Pierre Platet se passionne très tôt pour la lecture, l'histoire et la musique. En 1978, un grave accident de la circulation vient bouleverser sa vie : traumatisme crânien, coma, et séquelles neurologiques marquent le début d'un parcours chaotique. À l'aube de l'an 2000, habité par un impérieux besoin d'écrire, il entreprend la rédaction de son premier livre, Impossible, mais les aléas de l'existence l'empêchent de mener son entreprise à terme avant 2016. Il s'attelle actuellement à la préparation de deux nouveaux ouvrages.

« Considère, mon amour, jusqu’à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! Malheureux, tu as été trahi, et tu m’as trahie par des espérances trompeuses ».
Pourquoi fallait-il que ces premières phrases des Lettres portugaises m’accompagnent ma vie durant ? Et comment se fait-il que, dans les passions amoureuses, souvent les amantes font naufrage dans un don d’elles-mêmes inouï de générosité, quand les amants arrivent à se retenir au bord de la falaise et à se rétablir sur la terre ferme ? Et enfin, et surtout, Léontine, une de mes aïeules, grandie à la mesure de mon admiration adolescente, ne devint-elle pas dans mon imagination la religieuse des Lettres portugaises, au point que je lui ai voué une ferveur qui ne pouvait s’achever qu’en roman. Elle, amoureuse d’abord, adorée, puis délaissée, abandonnée, et alors femme bafouée, persécutée par la communauté des vertus inquisitoriales, tombée à terre, fut piétinée par tout un village, se redressa seule et, la haine vaincue et la victoire consommée, finit par entrer dans le si merveilleux esprit d’enfance qui ne croit qu’en aimer, ne voit que l’invisible et n’entend que les voix du silence.

À première vue, rien ne réunit la Belgique et le Liban. Mais si nous allons un peu plus loin, nous pouvons constater qu’il existe finalement de nombreuses similitudes.
Dans cet essai, l’auteur, par son expérience, s’attache à analyser la société plurielle de ces deux pays qu’il connaît bien, à faire revivre leur cheminement historique et à se focaliser sur les circonstances qui ont entraîné la survenue de crises entre les groupes sociaux.