Vingt et une tranches de vie  vingt et une parenthèses chronologiques. Parfois l'essentiel d'un moment ou tout peut basculer. Souvent quelque chose de trivial à première vue mais porteur de sens... Il y a ces femmes et ces hommes, de tous les âges, de tous les horizons, sensibles, comblés, en recherche de réponses ou en proie à des interrogations... Et puis il y a avant tout leur rapport au temps, à cet objet invisible, présent et absent à la fois, déterminant dans leurs choix... Et admettre que le passé, le présent et l'avenir ne sont pas distincts mais conjugués l'un à l'autre.
Benoit Gallot est né un mardi de septembre de l'an 1976. Une année caniculaire qui en annonçait bien d'autres à venir... Benoit grandit et devint un étudiant sérieux puis un professionnel qui l'était tout autant. Après une quinzaine d'années passées au sein du monde des multinationales en tant que DRH, il a décidé qu'il était temps d'explorer le vaste monde. Après la publication de cinq romans - Prenez à droite à la prochaine intersection, La Ronde Épistolaire, Du Rififi sur la Lagune, Disco Ball et Faites demi-tour dès que vous le pouvez - l'auteur signe désormais son premier recueil de nouvelles avec Les Fractions du Temps.

C’est la rentrée au collège St Exupéry.
Emy Roivas a 14 ans. C’est une élève sérieuse et très studieuse. Elle fait partie de ces jeunes filles qui ne s’intéressent pas encore aux garçons, bien que ce soit le sujet de conversation préféré de ses deux meilleures amies.
Emy n’est jamais tombée amoureuse. Pourtant, quand arrive Quentin Schepard, son nouveau professeur d’anglais de 31 ans, sa vie ne va plus jamais être la même…
La route qu’elle va emprunter va la transporter dans une relation qui sera lourde… très lourde de conséquences…

Les crises se succèdent. Elles détruisent les organisations qui faisaient la fierté des pays libéraux lors des trente glorieuses : l’Éducation nationale, la santé et la libre circulation des hommes et des marchandises. Elles étaient perçues comme les mamelles garantes de l’abondance de biens de consommation pour un nombre toujours croissant d’individus. La progression des consciences dans l’échelle des savoirs et l’accès à la consommation de masse promettaient le bonheur et la paix : chacun devait pouvoir progresser, chacun devait pouvoir améliorer son niveau de vie sans avoir besoin de préempter les richesses de ses voisins. Cette machinerie mise en place par les démocraties libérales paraît déréglée. Pire, elle échappe de plus en plus à ses mandants, uniformisant irrésistiblement les vies des citoyens et rendant de plus en plus invivable l’environnement.
La décroissance serait inéluctable. L’Homme peut-il reprendre en main son destin afin d’échapper à cette fatalité ?