« Considère, mon amour, jusqu’à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! Malheureux, tu as été trahi, et tu m’as trahie par des espérances trompeuses ».
Pourquoi fallait-il que ces premières phrases des Lettres portugaises m’accompagnent ma vie durant ? Et comment se fait-il que, dans les passions amoureuses, souvent les amantes font naufrage dans un don d’elles-mêmes inouï de générosité, quand les amants arrivent à se retenir au bord de la falaise et à se rétablir sur la terre ferme ? Et enfin, et surtout, Léontine, une de mes aïeules, grandie à la mesure de mon admiration adolescente, ne devint-elle pas dans mon imagination la religieuse des Lettres portugaises, au point que je lui ai voué une ferveur qui ne pouvait s’achever qu’en roman. Elle, amoureuse d’abord, adorée, puis délaissée, abandonnée, et alors femme bafouée, persécutée par la communauté des vertus inquisitoriales, tombée à terre, fut piétinée par tout un village, se redressa seule et, la haine vaincue et la victoire consommée, finit par entrer dans le si merveilleux esprit d’enfance qui ne croit qu’en aimer, ne voit que l’invisible et n’entend que les voix du silence.

À la mort de son grand-père, un jeune écrivain guadeloupéen découvre des documents personnels sur un secret que lui seul connaissait : son grand-père avait vécu une relation secrète et passionnée avec une femme nommée Manzèl, une séductrice divorcée, plus âgée et expérimentée, dont l’amour avait été interrompu par son départ pour la France.
Inspiré suite à la découverte de ces documents, le jeune homme décide d’entamer l’écriture d’un roman sur cette passion et l’envoie à son éditeur parisien. À sa surprise, celui-ci lui demande de venir en urgence à Paris en raison des réserves émises par l’une de leurs lectrices attitrées sur la publication de ce livre.
Arrivé à Paris, cette lectrice, il la reconnaît tout de suite, tant elle a gardé grâce et élégance : c’est Manzèl.
Leur rencontre déclenche alors une nouvelle relation de partage et d’écriture, marquée par l’appréciation mutuelle, jusqu’à ce que la distance et finalement la mort les séparent.

Charles est un personnage de fiction.
Né le 19 septembre 1994 à Rodez, il est brillant, sportif, amoureux des grands espaces et des cimes enneigées. Il n'a de cesse que de faire coexister sa vocation de biologiste et son irrépressible gout des autres. Lui, Natacha et Sam, ses associés, trouveront ce qu'ils ne cherchaient pas. Tous trois feront évoluer la science. Notre héros rencontrera l'amour. Qu'il soit éphémère, intemporel ou existentiel, il sera d'une profondeur sincère offrant à l'être aimé passion et volupté. Les écueils capricieux de la vie ramèneront cet être sensible et généreux d'une rive à l'autre du bonheur.
La part du rêve guide de manière subliminale un comportement qui ne serait pas le nôtre en situation éveillée et pourtant !
Quel chemin suivra-t-il ?
L'auteur est né le 19 aout 1953 à Toulouse. Autodidacte, retraité, il vit en Occitanie près de Béziers. Il a passé sa vie de cadre dans l'industrie des hautes technologies avant de découvrir sur le tard le plaisir de l'écriture, la sensualité des mots, et le raffinement des lettres.