Plongez dans l'univers de nos auteurs
C. ASTON - Le goût de la terre - Rêverie au jour le jour et souvenirs imaginaires
La parabole du rêve du papillon de Tchouang-Tseu laisse planer un doute sur les positions respectives de l’observateur et de l’observé et, par conséquent, sur la conscience que chacun peut avoir de son existence.
C’est le fil conducteur de cette promenade poétique inspirée, au gré des voyages et des rencontres, d’une vision du monde teintée d’un animisme involontaire, témoin et reflet de la fragilité de la vie et des sentiments, du temps qui s’efface et de l’absence. Absence qui se mue parfois en une présence fidèle, comme dans les peintures chinoises s’établit une harmonie subtile entre les traits esquissés et l’espace infini dont ils suggèrent les contours.
Chaque texte s’attache à évoquer une histoire. Souvent, l’homme et la nature s’y font face au fil des saisons, comme Li Bai assis devant le Mont Jingting.
Le recueil se referme sur lui-même et laisse le lecteur s’échapper après une incursion dans son univers.
LAMIRAND MARIE-ODILE - Poésies d'hier et d'aujourd'hui
À travers les sentiments et le vécu qui séparent le réel de l'imaginaire, l'écriture reflète un vécu en même temps qu'une observation des êtres et des choses.
Les poésies sont le reflet d'un monde passé, actuel et d'impressions d'hier et d'aujourd'hui.
La vie se raconte joyeusement avec ses aspérités.
Le monde a tourné et continue de tourner et permet de trouver l'inspiration.
Les mots se substituent aux couleurs bien que l'imaginaire puisse tout transformer en un instant.
Parfois en prose, parfois en vers, le rythme sera chantant.
Marie-Odile Lamirand est née en Seine-Saint-Denis. Après des études de psychologie à René Descartes et de communication à Jussieu, elle a travaillé dans le marketing et auprès de jeunes enfants et adolescents comme auxiliaire d'éducation. Auteure de trois romans Les amoureux de septembre, L'éponge et La valeur d'une vie, elle publie ici son premier recueil de poésies.
PIRUS JANA - Mission accomplie
« Je ne sais combien d’années exactement ont passé. Sûrement un grand nombre. Je ne suis plus du tout la même après le recyclage géant dont je fais le récit dans mon livre précédent. La personne que j’ai été autrefois est pour moi comme une étrangère que j’ai connue dans une ancienne existence et que j’ai quasi complètement oubliée.
[…]
J’ai vécu en effet tant de choses, j’ai été si secouée qu’il me fallait un recul véritable pour que tout se décante. Il fallait laisser du temps au temps pour une intégration et un mûrissement intérieur réel. Et il me fallait aussi et surtout, une vraie et longue période de repos pour préserver mon équilibre psychique qui, à force d’être malmené, aurait fini peut-être par être sérieusement ébranlé. C’est pourquoi je remercie mon inconscient d’avoir accepté de jouer le jeu pendant de si longues années. Je le remercie de m’avoir véritablement laissée vivre de si longues années sans plus se mêler de rien. »