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VALLIN PAUL - Les Fables de la chasse
L’instinct de chasse fit sortir l’humanité de l’animalité en affrontant les fauves et en domestiquant des animaux utiles à sa survie, le Pithécanthrope prit conscience de sa différence et de sa supériorité sur les autres animaux de la Création.
Sous bois de printemps
Ô saint Hubert, patron des grandes chasses,
Toi qu’exaltait la fanfare au galop,
En poursuivant le gibier à la trace,
Tu le forçais sous l’élan des chevaux.
Nous les derniers descendants de ta race,
Arrache-nous aux plaisirs avilis
Emplis nos cœurs de jeunesse et d’audace
Dans la forêt fais-nous chasseurs hardis.
Sebastiano - De l'absurdité de la vie
Comment peut-on qualifier, décrire, définir ce qu’est que le Travail ? Une vie faite de labeurs, de souffrances, de douleurs et de peines, mais parfois, de bonheur et de joie, de satisfaction pour l’ouvrage bien accompli, pour le service rendu et apprécié, pour la reconnaissance… Mais au-delà des moments de satisfaction éphémères, ce qui marque généralement homo sapiens dans sa chair, ce sont les souffrances et les douleurs.
Peut-on parler du travail sans évoquer le premier fournisseur de travail : l’entreprise. Ses maîtres mots sont le marché, la croissance et la concurrence. La concurrence c’est la guerre, la croissance c’est la volonté de toute-puissance, conséquence directe ou indirecte des résultats de ladite guerre et le marché est l’objet même de la guerre.
D’ouvrier spécialisé à cadre, l’auteur qui a cumulé moult expériences professionnelles, aborde dans cet ouvrage, la place du travail dans nos vies.
TRAN THI-PHUONG-NGA et LE ROUX CHRISTIAN - John Color
Octobre 1958.Tu es tellement sale que tu es noir, tu ne peux pas jouer avec nous! , lance à Jean Samba un garçon de sa classe qui joue au ballon avec un petit groupe, dans une école primaire de la banlieue nord de Paris. Tous les garçons s’esclaffent. Fou de rage, Jean saisit leur ballon. Il est ensuite mis à terre et frappé à coups de pied. Sa souffrance originelle : sa mère, une femme blanche issue d’un milieu bourgeois qui l’abandonna peu après sa naissance à cause de sa couleur de peau. Son père, d’origine sénégalaise, brocanteur au marché aux puces, l’élève seul. Ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent. Quelques années plus tard, parce que son père désire plus que tout le voir surmonter l’adversité, devenir une personne respectée au sein de la société et fonder une famille unie, Jean n’aura pas d’autre choix que de s’ouvrir au monde et, parfois, l’affronter avec une détermination sans faille. Cette quête l’amènera à travailler dur, nouer des amitiés fortes, rencontrer la foi religieuse, et à voyager jusqu’à Hué, au Vietnam.
Thi-Phuong Nga Tran est née au Vietnam, elle a vécu à l’âge de 19 ans le voyage périlleux des boat people. Puis, elle s’est retrouvée à Paris, démunie et ne connaissant que quelques mots en français. Dans le roman, elle a mis toute la sensibilité d’une personne qui a connu la précarité, l’isolement, mais aussi la rencontre avec des personnes bienveillantes et la foi chrétienne. Christian Le Roux, écrivain public, s’est attaché à interpréter
fidèlement ce qu’elle voulait exprimer. Pour tous les deux, c’est leur premier roman.