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MAILLOT CHRISTOPHE - L'humour chez JFK - Une arme politique
Bien qu’il soit mort depuis soixante ans maintenant, l’énigme Kennedy demeure, tant la discordance entre l’image lumineuse montrée au grand public et celle d’une réalité beaucoup plus sombre fascine encore aujourd’hui. John F. Kennedy continue d’attirer de ce fait des réactions juxtaposées à la fois d’amour et de haine, d’incarner un idéal à poursuivre ou une forfaiture à condamner, un exemple sur lequel s’appuyer ou dont il conviendrait de se détourner.
De façon plus générale, au-delà de ses indéniables talents, pourquoi et comment un homme dont on connaît aujourd’hui très largement les insuffisances, a-t-il pu si durablement imprimer une image appelant nostalgie et regret ?
C’est sans aucun doute sur sa personnalité profonde qu’il convient de se pencher ici pour identifier les ressources qu’il est allé puiser au fond de lui-même et qui l’ont autorisé, tout au long de sa vie, à se surpasser avec le succès que l’on sait. Son humour, composante essentielle de son charme, peut à cet égard, constituer la clé qui lui a permis, d’abord de se protéger pendant une enfance douloureuse, et plus tard de se construire un personnage public hors du commun, et ce, en transformant sa capacité à rire et à faire rire, en arme politique de séduction et d’exercice du pouvoir.
DESBORDES NICOLAS - Ce cercueil que je n'ai pas choisi
Je m’appelle Georges. Et moi, dont la voix s’est lentement éteinte, je veux pouvoir encore parler après ma mort. Les mots, c’est tout ce qu’il me reste. Cette longue descente aux enfers où chaque jour compte, je l’ai vécue, et j’ai emmené toute ma famille dans le sillage de la maladie. Lentement replié sur moi-même, j’ai affronté toutes les grandes questions de la vie : l’amour, la haine, la colère, le désespoir, l’incompréhension, la révolte, l’injustice et d’autres encore.
Comment vaincre le temps alors qu’on sait qu’on n’en a plus ? Je devais choisir : me battre ou baisser les bras. Alors je me suis battu.
CORTIAL FRANCOIS - Le secret de Kervallec
Paul Moreuil, architecte nantais en vue et sa soeur Anne découvrent lors du décès de leur père qu'ils avaient perdu de vue, l'existence d'un demi-frère décédé subitement à l'âge de dix ans, il y a près de trente ans. Que s'est-il réellement passé ce soir d'automne 1932 dans un pavillon bourgeois de Saint-Cloud ? Ils mèneront leur propre enquête et finiront par découvrir l'impensable.
Au travers de ce secret de famille, vous vous verrez transporté à travers cet âge d'or des années soixante ou la société française se trouve en pleine mutation culturelle, sociale, technologique et commerciale. Vous découvrirez à la fois la fin d'une époque avec la disparition des vestiges de l'après-guerre, et les changements majeurs de la vie quotidienne traduits par les principaux évènements qui marqueront à jamais cette période souvent qualifiée de joyeuse. De l'arrivée de la télévision couleur à l'annonce de la séparation des Beatles en avril 1970, en passant par Mai 1968, le concert géant de Woodstock, ou encore les premiers pas de l'homme sur la lune en 1969, vous vivrez bien d'autres événements qui pourront parfois vous étonner.
À la fin de la décennie, tout sera en place pour faire basculer notre monde dans l'ère moderne que nous connaissons aujourd'hui.
Amoureux d'endroits hors du temps et d'un mode de vie en voie de disparition, François Cortial écrit depuis son adolescence et a attendu d'être en retraite pour se lancer et assouvir son besoin d'écriture. Il aime parcourir la France au volant de voitures anciennes et redécouvrir le long des routes nationales, ces lieux oubliés, ultimes témoins d'une époque aux ambiances si particulières.
Son imagination et ses rêveries l'amènent à des récits remplis de rebondissements, faisant emprunter au lecteur des chemins inattendus.