Plongez dans l'univers de nos auteurs
LAPLANE REGIS - Regards
Léger, profond, furtif ou posé, le regard perçoit, ressent, exprime tant. Avec tendresse, humour, critique mais toujours avec amour, il photographie, décrit, inscrit dans la mémoire, les souvenirs. Là, un lieu, une rencontre, un sentiment, un instant, des mots éveillent, suscitent, subliment des émotions. Chaque regard se reflète dans celui de l’autre. Ni il ne triche, ni il ne ment, mais il raconte et dessine en toute liberté.
SILAS ELIUD - Église de Jésus-Christ, je crois en toi
Sœur Marie Lataste est une sœur dominicaine qui naquit le 21 février 1822 à Mimbaste dans les Landes et mourut le 10 mai 1847, à l’âge de 25 ans. Son existence fut marquée par une union de plus en plus marquée avec le Christ, au point où elle reçut plusieurs révélations d’ordre privé de Notre Seigneur Jésus-Christ. Malgré les multiples grâces mystiques et spirituelles dont le Christ la combla, elle demeura chaste tout au long de sa vie. Sœur Marie Lataste est aussi un exemple éminent d’humilité, puisque tout au long de sa vie, elle voulut vivre sans les honneurs. Elle pria le Seigneur de la préserver même de toute renommée posthume.
Les écrits de Sœur Marie Lataste sont un condensé du catéchisme de l’Église Catholique, notamment en ce qui concerne la croyance en la Sainte Trinité, la Conception Virginale et l’Immaculée Conception de Marie, l’Incarnation de Jésus-Christ dans la chair, le rôle assigné aux anges gardiens, les vertus et grâces sanctifiantes et théologales, les sacrements de l’Église, la résurrection des morts, et la vie éternelle. Si le Christ a bien voulu nous faire connaître ses révélations par l’intermédiaire de Sœur Marie Lataste, c’est bien pour que nous puissions tenir bon dans les moments d’épreuve.
BISSONNETTE MARIE-CLAUDE - Prends soin, un ballon blanc et quatre saisons
Marie. Quarante-cinq ans. Autrefois dentiste, belle-maman, conjointe. Maintenant veuve, retraitée et invalide. Toujours maman, fille, sœur, amie. Elle est effrayée Marie. Effrayée de ne jamais pouvoir retrouver l’amour. Quand on perd quelque chose de si important, la quête et son retour deviennent une mission. Elle passe sa vie en revue. Toute petite, dans la cave à vin de son papa à l’âge adulte, diplômée. Elle se revoit tenant la main de celui qu’elle doit laisser partir pour toujours et en lisant les textos de celui qui lui donnera l’espoir que l’amour ne meurt jamais. La vie et le deuil, l’amour et la rupture. Au bord d’un lac, les mains dans un bol de bonbons, sur un plancher de danse. En sentant la pivoine, le vent glacé de la montagne ou la douceur sucrée du macaron, elle se rappelle. Et si c’était en resongeant à notre passé que notre avenir devenait plus clair ? Parviendra-t-elle à reprendre son souffle, à retenir le temps ? Car souffle le vent et passe le temps. Et si grâce à la poésie, la boucle de notre vie se ficelait plus facilement ? Parce qu’à la fin, on aura tous vécu les mêmes choses. Alors aussi bien rêver, vivre et aimer et mettre de bons souliers, parce qu’il ne faut jamais arrêter de marcher.