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KÜNZI GILBERT - Hommes et pratiques de la typographie traditionnelle
Le métier de typographe est né avec Gutenberg. Il créa les caractères mobiles en alliage de plomb réutilisables, la presse à imprimer (inspirée d'un pressoir à raisin) assurant le contact entre les caractères en plomb et le support de papier, le moule à fondre les caractères ainsi que l'encre noire à base d'huile de lin, visqueuse, séchant rapidement.
Ces inventions ont révolutionné durablement le rapport de l'Homme à l'écrit, car elles ont permis la reproduction des caractères et une diffusion étendue des écrits. Dès lors, l'imprimerie concurrença la copie manuelle des codex, cahiers formés de pages manuscrites reliées ensemble en forme de livres. Les procédés résultant des inventions de Gutenberg sont restés pratiquement inchangés jusque vers la deuxième moitié du XXe siècle lorsque de nouvelles techniques apparurent, entrainant la disparition progressive du métier de typographe.
En effet, la démocratisation d'internet a marqué un tournant dans le métier. Les typographes ont du acquérir de nouvelles compétences, se spécialiser, en particulier dans l'utilisation des outils informatiques, ou dans le graphisme.
Retour sur un métier disparu.
LUCAS SYLVAIN - Moya - La prophétie
Loca, Aniss et Mina décident de s'allier pour faire face à la dictature mise en place par Doliath au royaume de Mélanora. Débute alors une aventure semée d'embuches.
DALSACE ROBERT - Guerre 14-18 - Journal d'un médecin auxiliaire
Cet ouvrage retrace le quotidien d'un combattant français pendant la première guerre mondiale. L'auteur, Robert Dalsace (1897-1996), fut mobilisé en août 1916, alors qu'il n'avait pas encore
19 ans. Étudiant en médecine, il fut donc dirigé vers une formation de médecin auxiliaire. Il assuma cette fonction jusqu'à sa démobilisation en juillet 1919. Le journal qu'il a tenu couvre toute cette période. Pour lui, le vrai combat commença en avril 1918, dans la Somme, lorsqu'il se trouva pour la première fois sous le feu de l'ennemi.
Il nous décrit, dans un style plein de sensibilité, la dureté des combats, les pertes innombrables de vies humaines, ou encore l'attente impatiente de la relève. Il nous fait partager son désarroi face aux ravages persistants de l'ypérite, ce gaz pernicieux utilisé par les Allemands.
Quand le conflit toucha à sa fin, l'auteur découvrit la nature dévastée, les maisons endommagées, les infrastructures détruites par l'ennemi en fuite, et surtout les mines et les dispositifs prêts à exploser sans avertir... Le journal s'achève sur l'occupation en Allemagne, avec une analyse intéressante de l'accueil de l'armée française par les autochtones.
Robert Dalsace fut décoré de la Croix de guerre pour son courage, son dévouement et ses grandes qualités professionnelles.