À bord d’un camion-couchette l’auteur a donc voyagé longuement à travers la France agricole libre, acquérant une vision prude du régime saisonnier, et de la sécurisation des parcours professionnels à défaut de refuges en dur. Équipé de barils d’eau, d’une baignoire portable et d’un poêle à bois, il a vécu l’expérience du travailleur nomade sur le terrain des contributions sociales des employeurs. Cette vie de campement mobile, avec son entraînement constant et les qualifications acquises au fil du temps, a affiné sa compréhension de la solidarité et de la navigation dans le monde du travail.