Elle aspire goulument sur la Balto qu'elle vient d'allumer après s'être enduite copieusement d'huile solaire.
Les jambes écartées, le haut du soutien-gorge rabattu, elle se délecte de la vue des apprentis-bouchers qui logent dans la mansarde de l'immeuble en face.
Elle les voit qui se chamaillent pour passer le haut du corps dans l'oeil-de-boeuf, chacun leur tour.
Elle voit qu'ils sont excités et imagine ce qu'ils font avec leurs mains.
Elle, c'est son ennemie.
Elle, c'est aussi sa mère.
Il vient d'avoir 10 ans.
Gérard STELL parle anglais et allemand, ce qui lui a permis de travailler dans de nombreux pays dans lesquels il a observé tout ce qui a pu lui servir de ligne directrice pour rédiger ses romans.

Un jeune homme, désabusé par sa vie parisienne routinière et sans avenir, décide, par dépit, entrainé par deux de ses amis, de rejoindre le conflit qui secoue la Syrie pour donner un nouvel élan à son existence. Rapidement, libéré par cet acte qui lui redonne gout à la vie, il va poursuivre d'autres projets et continuer sa route en direction de la corne de l'Afrique. En compagnie de pirates somaliens, il va affirmer sa personnalité puis construire une nouvelle existence semée d'embuches mais délibérément choisie, sur les traces de héros faisant partie de son univers personnel : Corto Maltes, Arthur Rimbaud et autres aventuriers fictifs ou véritables. Il s'installe à Djibouti avec un de ses frères d'armes somaliens. Connectés aux pays qui les entourent, ils vont construire une entreprise aux activités plus ou moins légales avec au-dessus de la tête la menace permanente d'ennemis peu recommandables.
Arnaud Mollaret est né en 1970 à Chamonix. Ce professeur d'équitation qui a longtemps été travailleur indépendant en Dordogne, quitte la France en 2007 pour exercer son métier à l'étranger. Après cinq années au Maroc, un petit tour au Liban, cinq autres années au Togo, deux autres au Chili et un passage à Madagascar, il poursuit son activité à travers le monde. Ses principales activités - la lecture, l'écriture et la découverte sportive des pays qui l'accueille - vont nourrir son imaginaire.

L'élu local se trouve confronté à des citoyens angoissés dans un monde incertain. Il doit à la fois comprendre cet individualisme de singularité qui fait que chacun est renvoyé à son histoire et veut des réponses personnalisées et immédiates à ces interrogations. Il voit que les institutions démocratiques et principalement la démocratie représentative ne suffit pas. Il s'aperçoit de la défiance qui augmente. Or une démocratie sans confiance n'est pas possible. Il faut se réinventer, il faut créer une démocratie de la connaissance et de la reconnaissance. Ce livre pose les jalons de cette évolution qui va demander beaucoup d'abnégation, de convictions, d'approche humaine sans être naif sur la nature humaine. Comment réussir ce challenge. Accepter l'intranquillité, se déloger, c'est accorder du crédit au réel, se plonger dans la complexité du monde et de l'âme humaine, sans tenter de nous y soustraire, de la résoudre ou de la contourner. L'accepter.
Jean-Yves Chapuis est né le 14 janvier 1952 à Lyon. Il a fait des études de droit, de sociologie et d'urbanisme. Depuis 1979, il travaille dans l'urbanisme opérationnel. Il a été professeur associé à l'IFU et en école d'architecture. Élu durant 5 mandats (1983 à 2014) à Rennes comme adjoint à l'urbanisme et vice-président des formes urbaines à la métropole. Il est consultant en stratégie urbaine. Il a une triple expérience d'élu, de praticien et d'enseignant.