« Il est des parcours, comme celui de Stéphanie Do, qui donnent tout leur sens et leur plénitude aux mots de mérite républicain.
Née au Vietnam, arrivée dans l’Hexagone à l’âge de 11 ans, sans connaître notre langue, Stéphanie Do allait représenter quelques années plus tard 68 millions de Français à l’Assemblée nationale.
Elle y parvint grâce à sa pugnacité, son envie de réussir et d’œuvrer pour les autres. Rien, jamais, n’entama sa détermination, qui lui fit déjouer tous les pronostics. Ni le déchirement que fut son départ, puis son installation en France, scandée par la succession des centres d’accueil où elle fut hébergée avec sa famille. Ni les difficultés matérielles, aussi, qu’elle dut affronter, avec ses trois frères, sa mère, commerçante, et son père, professeur de mathématiques dont les diplômes n’étaient pas reconnus en France. Ses parents avaient dû tout laisser derrière eux, au Vietnam, pour poursuivre leur quête d’un avenir meilleur pour leurs enfants. Stéphanie Do sut se montrer à la hauteur de cet espoir. Elle conquit toutes les opportunités que la République lui offrit, et lui rendit au centuple. »
Emmanuel Macron, président de la République française

Jan Vermeersch, rencontré par hasard à Miami, demande de faire publier un manuscrit dans lequel il raconte une année d’apprentissage à Bruxelles, dans les années septante. Jan cherche sa voie pour échapper à une existence convenue d’avance. Seule consolation, une quatre pattes 500 Honda.
La rencontre, à Francorchamps, avec une bande de motards, les Rockers, plutôt musclés et guidés par un moustachu appelé le Corbeau, va changer sa vision du quotidien.
Jan vivra des bagarres, des bourres à moto et des moments de vraie tendresse, surtout lorsque ce petit monde se retrouve dans leur bistrot attitré, le café Le Monico, en partageant une bière ou un vin blanc.
Il restera fasciné par la force du Corbeau sauvant la vie et la réputation d’une petite comtesse hongroise dévoyée à la Gare du Nord. Avec les Rockers, il va partager des vraies valeurs de vie, à l’inverse de celles de la bande adverse. Pas à pas, il suit l’évolution de la bande des Rockers au travers de leurs luttes, de leurs sorties débridées, des premières tentatives sur les circuits de course, jusqu’au moment où il décide de quitter la Belgique…

Quand la réalité est décidément trop dure ou désespérément monotone, comment lui tenir tête, ou mieux, lui fausser compagnie ? Ce que les hommes ont fait depuis toujours : inventer des histoires, des contes, des mythes, n'importe quoi qui leur permette d'avoir l'impression de faire autre chose que de subir passivement leur sort. C'est ce qu'a fait autrefois Jacques Legendre. Quoi de plus réconfortant, quand on vit comme lui, en exil au milieu d'un camp de prisonniers, que de convoquer les souvenirs du pays de son enfance et d'en faire la matière des créations de son imagination ?
Quel souvenir heureux de son village aura assez de force pour consoler le soldat frappé à mort sur le champ de bataille ? Quel affreux danger menace la vaillante petite cloche du clocher de Saint-Aigulin dans son voyage de retour de Rome la veille de Pâques ? Le jeune paysan saintongeais parviendra-t-il à concilier son attrait pour une fille coquette de la grande ville avec la volonté de ses parents de le voir prendre la relève de la ferme familiale ?
Jacques Legendre, né en 1909 dans une famille libournaise de négociants en vins ruinée par la crise des années 30, fut envoyé en Allemagne comme prisonnier de guerre, ou il écrivit ses Contes et légendes de la Dronne et quelques poèmes. Il fut éleveur de chevaux de selle. Une maladie du coeur l'emporta malheureusement à l'âge de 63 ans.