Les Mas Blancs... Une résidence comme toutes les autres ? Pas du tout ! Prenez garde à l'apparente tranquillité des lieux.
C'est une résidence services pour séniors certes, mais les occupants ne se contentent pas d'être des baby-boomers souriants occupés à couler une retraite paisible.
C'est un village, un microcosme de notre société, un monde à part ou se croisent des personnages hors du commun comme Josée PELLEFIGUE, septuagénaire et revendicatrice en puissance qui va se liguer à quelques « mécontentes » pour tenter de décourager Stéphanie, la référente.
Stéphanie, parlons-en. Débordante de joie de vivre et déterminée à améliorer le quotidien des résidents, elle sait qu'elle aura fort à faire : être la chargée de location, être l'animatrice, être aussi la confidente, la psychologue et au passage, la « souffre-douleur ».
Comment va-t-elle réussir à apprivoiser ses détracteurs sans se prendre des « coups de bec » et céder à l'envie de fuir ?
C'est sa rencontre avec Annie, une résidente, éternelle optimiste de 90 printemps qui va lui permettre de renverser la vapeur, mais pour combien de temps ?
Des situations cocasses, des dialogues croustillants, des personnages hors du commun, ce récit vous emportera chers lecteurs, dans un monde méconnu, celui de nos séniors ou bienveillance et altruisme se conjuguent chaque jour avec médisance et commérage.
Comme quoi, vitalité et dynamisme ne sont pas l'apanage des seuls actifs.
Bienvenue aux Mas Blancs !
Blanche THOMAS est confrontée à la vieillesse dès son plus jeune âge. Son père a 60 ans lorsqu'elle nait en 1965 à Malakoff. Elle vit alors de près sa perte d'autonomie jusqu'à son décès près de trente ans plus tard. À 57 ans, elle publie son premier ouvrage, un témoignage personnel romancé sur un métier méconnu, celui de référente dans une résidence services pour séniors.

Elle aspire goulument sur la Balto qu'elle vient d'allumer après s'être enduite copieusement d'huile solaire.
Les jambes écartées, le haut du soutien-gorge rabattu, elle se délecte de la vue des apprentis-bouchers qui logent dans la mansarde de l'immeuble en face.
Elle les voit qui se chamaillent pour passer le haut du corps dans l'oeil-de-boeuf, chacun leur tour.
Elle voit qu'ils sont excités et imagine ce qu'ils font avec leurs mains.
Elle, c'est son ennemie.
Elle, c'est aussi sa mère.
Il vient d'avoir 10 ans.
Gérard STELL parle anglais et allemand, ce qui lui a permis de travailler dans de nombreux pays dans lesquels il a observé tout ce qui a pu lui servir de ligne directrice pour rédiger ses romans.

Il est des rencontres poétiques qui vous nettoient l'âme, le corps et l'esprit. Elles vous rappellent que l'être n'est qu'une comète et vous suggèrent assidument de porter légèrement la vie car le temps est hémophile.
Vivre quelque part entre hier et demain, pour caresser le temps sans qu'il n'influe sur vous. L'être humain a toujours cherché à le dompter, mais, impromptu, il arrive sans s'annoncer, se sert à sa guise et repart en emportant tout. Et surtout l'essentiel.
Le plus difficile reste de savoir ou trouver les idées poétiques ? Dans le monde intelligible ? Ou se réfugie la poésie éternelle ? Que chacun se donne la peine d'y entrer afin de se délecter du nectar des cieux.