Décidément, rien ne va plus dans le vieil Occident, tout s'échappe et se dérègle dans un mouvement accéléré. Signe d'une civilisation en déclin, des clowns politiques prennent le pouvoir et détruisent ce que des siècles ont permis de construire. Les idéologues affichent un optimisme de façade pour endormir notre vigilance et détourner les regards de la prédation qui se généralise.
Est-on au bord d'un effondrement de la civilisation occidentale ? Sa disparition est-elle inéluctable ? À quel moment surviendra-t-elle ? Peut-on encore refuser le chaos auquel nous destinent les prédateurs, arrêter les guerres, remettre l'argent à sa place et briser la fatalité du cycle millénaire des civilisations ?
Dans cet ouvrage, l'auteur répond simplement à ces questions. Il analyse pourquoi les civilisations grecque, romaine et chrétienne furent englouties après un millénaire de rayonnement. Il explique que leur cycle s'acheva invariablement par une mondialisation prédatrice, et il fournit les clés d'une lecture nouvelle de la mondialisation et de la crise.
Il propose enfin des solutions radicales et iconoclastes pour transformer en profondeur, dans notre civilisation industrielle qui s'effondre, le code culturel occidental et pour bloquer la prédation financière qui détruit l'Occident.
Passionné d'histoire ancienne, et autorité dans les domaines de l'innovation et de l'optimisation des produits qu'il a enseignés à Centrale et à l'E.S.S.E.C., Alain Chauvet a côtoyé pendant vingt-cinq ans, à la tête de sa société de conseil, les dirigeants des plus grands groupes français qui se mondialisaient. Il est l'auteur de sept essais.

Avec un peu d’humour, je vous livre mon parcours, celui d’une enfant terrifiée qui a réussi à s’accrocher à la vie grâce à son entourage et une psychiatre dévouée.
À l’âge de neuf ans, je me fais volontairement du mal. À quinze, je fais ma première crise d’angoisse. Et à vingt-deux ans, j’apprends que j’ai un trouble bipolaire.
Sans détour, je vous raconte ma vie, de mon enfance à aujourd’hui et vous explique comment l’angoisse, l’isolement, les conflits familiaux, la drogue et la scarification m’ont conduite jusqu’en psychiatrie.

Bientôt 41 ans et j'habite à nouveau chez mon papa. Ma chambre louée à l'étage devenue l'antre de la bête est mon ultime refuge. Mon alcoolodépendance m'a dépossédé, ridiculisé et réduit à l'âge du collège. Des années d'alcoolisation exponentielle m'ont rendu maitre de la Pillav'. Je ne respire plus, je bois ! Devenu tonneau, je gis dans la cale d'un vaisseau fantôme qui souhaite sombrer.
Seulement, une main s'est tendue. Un être supérieur, une marraine, preuve vivante que c'est possible. La suivre par-delà les étoiles jusqu'au matin ou saborder ce qui reste de vivant en moi ? Jeter l'éponge ou renaitre de mes cendres ? Je me suis consumé. De mauvais choix m'ont conduit en enfer et plus rien n'a de sens. Je ne sais même pas qui je suis, ce que je vaux à jeun. Sortir du cocon et voir ce que mes battements surs d'ailes sobres engendreront...
J'ai choisi de raconter pourquoi et comment j'ai vaincu l'appétence à l'alcool  mes combats, mes échecs, mes avis. Je ne donne ni leçon ni recette car, humains, nous sommes tous uniques et particuliers. Je témoigne juste à travers mon récit de la férocité de ce fléau que devient l'alcool quand on ne tient pas ses distances ou qu'on perd le contrôle. Renoncer. Y renoncer par choix. Tout choix est un renoncement, mais quand il s'agit de renoncer à l'enfer, n'est-ce pas pour choisir de vivre ?
Cédric URVOY est né en 1974 à Colombes, ou il vit jusqu'à son entrée en faculté. Dès l'hiver 1995, il sillonne la France au gré des saisons : animateur diplômé l'hiver, chef de rang l'été, en prenant soin de s'éloigner des métropoles qui le dépassent. En 2004, il pose ses valises dans le Pays granvillais, néanmoins elles ne seront jamais vraiment rangées avant 2020. Depuis, il partage son temps entre l'écriture et la musique.