Gaëtan, trentenaire fraîchement diplômé en génétique, est hanté par une statistique troublante qu’il découvre lors d’une soirée entre amis : entre 1 % et 2 % des hommes ne seraient pas les descendants biologiques de leur père. Cette révélation le pousse à s’interroger sur sa propre filiation, d’autant plus qu’il ne partage aucune ressemblance avec son père ni son frère. Quels secrets se cachent derrière son héritage génétique ?
Tiraillé entre la quête de vérité et la peur de déstabiliser l’équilibre familial, Gaëtan envisage de tout de même mener son enquête. Mais est-il prêt à affronter les conséquences de ses découvertes ?

Les crises se succèdent. Elles détruisent les organisations qui faisaient la fierté des pays libéraux lors des trente glorieuses : l’Éducation nationale, la santé et la libre circulation des hommes et des marchandises. Elles étaient perçues comme les mamelles garantes de l’abondance de biens de consommation pour un nombre toujours croissant d’individus. La progression des consciences dans l’échelle des savoirs et l’accès à la consommation de masse promettaient le bonheur et la paix : chacun devait pouvoir progresser, chacun devait pouvoir améliorer son niveau de vie sans avoir besoin de préempter les richesses de ses voisins. Cette machinerie mise en place par les démocraties libérales paraît déréglée. Pire, elle échappe de plus en plus à ses mandants, uniformisant irrésistiblement les vies des citoyens et rendant de plus en plus invivable l’environnement.
La décroissance serait inéluctable. L’Homme peut-il reprendre en main son destin afin d’échapper à cette fatalité ?

Quelle relation entretenez-vous avec le pouvoir ? Le fantasme grisant d’avoir un contrôle absolu ?
Ceux qui l’ont expérimenté ont adoré cela  comme une drogue, un besoin. D’autres ne l’ont jamais désiré, ou encore se fichent de ce concept trop abstrait.
Parmi tous et leurs connivences possibles, ceux que j’admire le plus sont les génies incompris.
Et si l’Übermensch de Nietzche était bien plus qu’une simple théorie ?
Lecteurs, lectrices, que vous me connaissiez ou non  appelez-moi Dr. H.