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MOALIC JEAN-PIERRE - La mort te va si bien
Découvrir une tête humaine fichée, au bout d’une pique, plantée au fond de votre jardin par un soir d’orage, n’est pas monnaie courante, vous en conviendrez. Mais si ladite tête appartient à votre voisine, vous êtes en droit de vous poser des questions.
Et si vous n’êtes pas blanc-bleu, que vous avez quelques péchés à dissimuler aux autorités, alors là, vous avez du mouron à vous faire.
C’est ce qui arrive à Jeanne, là-bas, au fond de la baie de Douarnenez, à la lisière du Cap-Sizun.
Il lui faudra du sang-froid et la maîtrise des outils de jardinage pour arriver à faire face à cette première épreuve car bientôt, ce seront les bras de la défunte qu’elle retrouvera dans un sac-poubelle…
Est-ce que la voisine va lui être livrée en kit, un morceau chaque jour ?
Avouez qu’il y a de quoi flipper.
Tandis que l’on s’acharne ainsi à la persécuter, elle fait la rencontre d’un jeune homme fragile, à la sensibilité exacerbée, porteur, lui aussi, d’un lourd passé familial.
La jonction de ces deux destins aura-t-elle la force suffisante pour aider Jeanne à surmonter cette haine qui semble l’entourer ?
Rubricub - Histoire de rien
Moi c’est Rub’ et j’écris pour toi, p’tit Rub’ vu que ça fait longtemps qu’on se connaît, avec nos joies, nos p’tites misères et nos espoirs partagés. Avec aussi nos coups d’gueule face à l’indigence de certains bavardeux du temps.
Je te partage ce genre d’histoires qui peuvent t’arriver parfois comme ça, quand tu ne t’y attends pas, quand d’un coup, sans prévenir, te voilà embarqué dans un truc de rien, une situation qui ne pourrait pas arriver aux autres, une sorte de scène dans laquelle tu entres sans avoir été invité, sans même avoir entendu les trois coups qui nous mettent en scène.
À toi la régalade, p’tit Rub’.
LAOUF RENEE - Amour Arch'
La liberté d’écriture n’est que son de notre âme dont les bornes et les règles n’ont lieu d’être qu’en prison. J’abolis les mesures des écrits poétiques car limites de ma vie ne survivent que dans l’air.
Cette légère fluidité ou forte complexité sont inspirées d’embûches de chutes et remontées celles que ma vie m’offrit comme un don de merveilles celle qui souffre en ce cœur, aux pieds durs de ces fleurs.
Ces écrits ne sont donc qu’une chaîne éternelle de maillons du passé parcourant son futur. Le chemin fut parfois des plus rudes et pénibles, ce qui fait que les mots, notes et sons sont brisés. Mais les pointes de gaieté qui m’ont toujours suivie se dénotent en toutes pages, illuminent l’esprit.
Faites que de ce merdier pousse une belle… orchidée !
Samedi 27 mars 2004