Berthelot devrait bientôt être nommé à la capitale. Alors le soir, après le travail, il profite et erre dans les rues de sa ville de province qui est en plein renouveau. Au milieu de ce flot urbain, une ferme familiale résiste. Elle pourrait être une aubaine pour le nouveau quartier qui se construit...
Jean-Marc Quillet navigue entre arts de la scène (théâtre, danse, musique) et écriture. Artiste, il exerce également la profession de pédagogue autour de ces expressions artistiques. Il aime aussi le vin et la cuisine, comme écritures et lectures du monde. Surtout parce qu'il est très gourmand.

Perle des Caraibes, l'ile de Soualiga, la friendly Island, autrefois connue pour ses étangs salins et à présent divisée entre la partie française au Nord, et la partie néerlandaise au Sud, continue d'enchanter les visiteurs.
Attirés par ses plages de sable blanc, ses eaux turquoise et ses lieux de fêtes, les habitants s'y plaisent en vivant dans l'insouciance et la légèreté tandis que de nouvelles personnes viennent s'y installer pour fuir leur passé et se reconstruire.
Dans cette micro-société aux multiples nationalités, les relations humaines, l'amitié et l'entraide rythment les journées. Mais dans la vie, rien n'est jamais aussi simple...
À la recherche d'une résilience individuelle et collective, les protagonistes de ce récit vont redéfinir leur futur sur ce territoire insulaire atypique, auquel ils sont si attachés.

Cinq nouvelles courtes. Comme cinq petites fioles débouchées et entêtantes de saveurs acides, sucrées, salées, amères, ou épicées, qui, l'air de rien, sans faire de bruit, vous pénètrent et vous avertissent que le temps passe inexorablement. Comme un passage obligé. Alors, pareils à une peinture rupestre au fond d'une grotte nimbée d'obscurité, des souvenirs obsédants subsistent. Entrés à l'improviste et par effraction, on aura beau tenter de les décourager, ils resteront là, plantés au seuil de notre conscience. Visages oubliés, noms effacés, profils perdus, lieux imprécis, ils s'obstinent à imposer leur présence.
J'avais découvert que certaines phrases avaient le pouvoir de calmer les tourments. Il me fallait des mots qui ne caressent pas forcément l'âme mais qui l'éclairent. C'est ainsi que l'étude du vécu, de l'expérience des autres, mise en mots, m'ont aidée à comprendre les angoisses, les échecs, les victoires, les secrets sans juger ni trahir.
Anne-Marie Jeanmonod a 71 ans. Ancienne professeur de Lettres dans l'enseignement secondaire, elle entama une reconversion professionnelle puis exerça comme psychologue clinicienne au sein des Hôpitaux de Paris jusqu'à sa retraite.