Plongez dans l'univers de nos auteurs
ARMANDO MORGANE - Le combat d'une plume débutante
Lecteur, tiens-toi prêt à découvrir mon histoire. L’histoire d’une adolescente disgracieuse, un peu feignante je l’avoue, mais aussi terriblement attachante. À travers ces pages, tu vas vivre les péripéties qui rythment mon quotidien. Tu vas rire, sourire, vibrer au gré de mes émotions, de mes coups de sang, de mes plans foireux. Tu vas aussi entendre parler d’Adrian, beaucoup même, car je le sais, j’ai fait une véritable fixette. Je l’aime, je le déteste, il m’énerve, il me manque. Enfin, je ne sais pas ce que je veux finalement.
Me concernant, je suis une véritable catastrophe à l’école, ma mère s’en arrache d’ailleurs les cheveux entre deux manifestations écologiques. Elle et mon père ont malheureusement eu un deuxième enfant qui me pourrit littéralement la vie : Lili, ma petite sœur.
Et pour finir cher lecteur, j’ai également oublié de te dire quelque chose de très important : j’adore écrire. J’écris ma vie, les coups bas de ma sœur, mes fous rires avec ma meilleure amie Manon… J’écris du matin au soir, du soir au matin, pendant les cours de maths et ceux d’anglais… Seulement, cette plume si précieuse à mes yeux, personne n’en connaît encore l’existence…
CESALLI SEVERINE - Le déni qui tue - Ou comment penser l'impensable
En se basant sur six récits inspirés de sa pratique pédopsychiatrique suivis d’éclairages théoriques, Séverine Cesalli vous propose de plonger sans jugement dans ce monde intrapsychique où dénis et réalités internes et externes s’entrechoquent pour le meilleur et pour le pire, en abordant différents types de dénis tels que le déni climatique, l’inceste, la maladie et bien d’autres.
Pourquoi fait-on du déni ? Notre perception de la réalité est beaucoup plus influencée que nous ne le pensons par nos désirs, nos besoins et nos craintes. Le déni au sens psychanalytique est une défense de nature psychotique, un rempart utile pour permettre à la majeure partie du psychisme de continuer de fonctionner, mais au prix d’un clivage d’une partie de la réalité et d’une partie de nous-même, ce qui peut s’avérer destructeur. Dans le langage usuel, en revanche, le déni renvoie à toute une gamme de défenses variées.
Que faire face au déni ? Avec une meilleure connexion à nous-mêmes et aux autres, avec une meilleure compréhension des processus qui mènent au déni, il est possible de mieux faire face à la réalité et de trouver plus de bien-être, de souveraineté et de liberté intérieure.
De même, face aux difficultés à venir pour l’humanité, plutôt que privilégier les défenses faciles du déni et de l’évitement, une meilleure adaptation à la réalité nous aide à penser ce qui nous paraissait impensable, à nous y préparer, à améliorer notre maturité collective ainsi que notre résilience… et qui sait, peut-être même à modifier positivement la trajectoire de l’humanité ?
POUR KARIM - Les Stones - Pièce en 4 actes et 2 entractes
Nous sommes à l'époque de la Covid-19. Une vingtaine d'années viennent de s'écouler depuis l'inauguration d'un nouveau millénaire. Les concepts surannés comme honneur, gloire, sagesse, noblesse, foi, éthique, ont cédé la place à de nouveaux. Les sentiments humains, les interactions sociales, la science, le commerce, le crime, l'art même se sont numérisés. On peut se trouver l'un l'autre dans quelques secondes, mais n'est-on pas ainsi réduits en un code précis ? Il s'agit d'une simple multiplication de choix, ou peut-il également s'agir des jeux politiques et des enjeux socioculturels ?
Les personnages de ce drame, ils se trouvent dans un carrefour spatiotemporel entre une enfance et une adolescence passées dans le précédent millénaire, une jeunesse et une vieillesse dans le présent, ce qui les fait passer dans le même temps de l'analogique au numérique. Il y a un contraste profond entre leur monde réel, la société moyen-orientale contemporaine qui les embrasse concrètement, et le monde virtuel des médias et des réseaux sociaux, ou ils ont plus de présence qu'au premier. « Je ne peux plus vivre avec tant de complexes » dit l'un d'eux avec larmes. Qui acceptera la responsabilité de cette déchirure d'âme de toute une génération ?
Karim Pour est né le 15 février 1982 à Tabriz en Azerbaidjan de l'Iran. Grâce à son père, il a pu découvrir les littératures azerbaidjanaise et persane dès l'enfance. En 1995, il commence à écrire des poèmes en persan, mais il comprend bientôt que le persan ne peut satisfaire sa passion et il se met à apprendre d'autres langues. Il lit des poèmes en anglais, espagnol, allemand, turc, et en 2008, il trouve enfin ce qu'il cherchait depuis longtemps dans la langue et la littérature françaises.