Plongez dans l'univers de nos auteurs
HOEUSLER PHILIPPE - Le téléphone du vent
L'homme de l'avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue Nietzsche
Dépité par l'impuissance des humains à apaiser leur frénésie autodestructrice, à conjurer les affronts à leur terre nourricière et la perte de leur identité vertueuse, j'ai entrepris un grand voyage fantasmagorique au coeur de l'atmosphère de paix, là-haut dans le bleu du ciel.
Ma démarche n'était ni celle d'un spéléologue ni celle d'un astrologue, les cavités astrales ne m'intéressaient guère. Mon objectif était de converser avec des défunts illustres, d'entendre leurs sages vérités et de les retransmettre.
Comment ne pas avoir pensé plus tôt que ces héros magnifiques, certains célèbres artistes, prophètes ou philosophes, ou simples bons vivants, détenaient la clef pour engager le monde vers un avenir meilleur.
Né pendant les Trente Glorieuses, l'auteur grandit dans une famille nombreuse au gout prononcé pour le rocambolesque. L'aspiration au voyage devient son exutoire, comme l'écriture.
L'essayiste parcourt l'Europe, le Moyen-Orient, l'Asie et l'Afrique ou il intervient désormais pour le développement de projets hôteliers.
LEMARTINEL ANNE - Pourquoi j'ai pas école - Lettre d'une grand-mère à son petit-fils, Louis, autiste
À chaque rentrée scolaire, des milliers d'enfants en situation de handicap peuvent faire ce constat : « J'ai pas école ». Faute d'AESH (Accompagnant d'Élèves en Situation de Handicap), ils ne peuvent pas rejoindre leurs camarades de classe.
« J'ai pas école », c'est aussi ce que peuvent dire toute l'année plus de 50 000 enfants atteints d'un trouble du spectre autistique, non scolarisés ou qui ne sont admis à l'école que quelques heures par semaine. Vers l'âge de trois ans, Louis, le petit-fils de l'auteure est diagnostiqué autiste sévère. Cet ouvrage relate les six premières années de Louis : erreurs de diagnostic, grandes espérances et désillusions de ses parents, un véritable parcours du combattant, semé d'embuches et d'épisodes tragi comiques pour obtenir des réponses et de l'aide. La prise en charge de ces familles est catastrophique. On peut incriminer un manque de moyens financiers, humains mais aussi des pratiques pédagogiques totalement inadaptées qui ne tiennent pas compte des difficultés des enfants autistes et de leur potentiel. Ce récit est avant tout une déclaration d'amour à Louis mais aussi un cri de colère contre la société. Peut-on accepter qu'en France, l'école rejette ainsi ces enfants ?
Anne Lemartinel a enseigné comme professeure agrégée de philosophie dans l'éducation nationale après une courte expérience d'institutrice en maternelle et en classe d'inclusion scolaire en zone d'éducation prioritaire. Elle a ensuite, dans le dernier tiers de sa carrière professionnelle, exercé les fonctions de cheffe d'établissement.
OKANA JEAN-LEON - L'écume de l'enfance
Auger est un petit garçon joyeux qui vit au sein d'une fratrie de trois enfants dont il est l'ainé. Il va à l'école, est curieux, vif d'esprit et studieux. Son père enseigne en milieu rural. Il le suit partout, ce qui lui permet de parcourir les petits villages du Congo. En vacances chez ses grands-parents à Mbaya, Auger va découvrir la paysannerie. Tout semble aller pour le mieux pour ce jeune garçon jusqu'à ce qu'une terrible tragédie vienne le toucher...
Alors que son père enseigne à Engouélé, un matin, Auger se réveille sans force. Ses jambes sont lourdes, il ne les ressent plus et lutte pour se lever. Il ne peut pas s'asseoir pour sortir du lit ou se mettre debout sur ses jambes pour aller à l'école. Il se trouve paralysé, sa situation s'aggrave et ses parents décident de le transporter au dispensaire de Mbaya ou l'on découvre qu'il est atteint de poliomyélite. Non vacciné, il était une cible parfaite. Il frôle la mort et perd l'usage de ses jambes. Ses parents feront tout pour le sauver. Ils trouveront un masseur traditionnel qui essaiera de le faire marcher. Réussira-t-il ? Auger retrouvera-t-il l'usage de ses jambes ? Un récit touchant alternant autobiographie et fiction.
Jean-Léon OKANA est né le 18 juin 1965 à Gamboma au Congo Brazzaville. Ce fils d'instituteur passe une partie de son enfance à Gamboma ou il fait ses études primaire et secondaire. Il continue sa scolarité au collège Gampo Olilou à Brazzaville, puis rentre au lycée de la Révolution ou il décroche le baccalauréat A4. Il entreprend des études d'histoire à l'université Marien Ngouabi à Brazzaville, obtient une licence et est admis à l'ENS. Il termine ses études supérieures à Paris IV Sorbonne et Paris X Nanterre.