Plongez dans l'univers de nos auteurs
NGOMO AUGUSTE - Continent perdu
En 2250, après des années de fortes tensions géopolitiques, une guerre nucléaire dévastatrice éclate entre la Fédération des États Industriels (FEDIN) et KaMa, la Confédération des États Kamite, anciennement dénommée Afrique. En riposte, les Kamites déploient une arme bactério-génétique issue de sciences occultes révolutionnaires, provoquant des bouleversements géographiques et écologiques sans précédent. Dans ce contexte apocalyptique, une paix fragile émerge sur le continent meurtri. Au cœur de la cité-État d’URA, s’étendant sur toute l’Afrique australe, la coexistence tendue entre les armées de la FEDIN et de KaMa menace de sombrer dans un nouveau conflit, potentiellement fatal pour KaMa.
L’équilibre est précaire, et l’avenir incertain : les leçons du passé seront-elles retenues, ou l’histoire sanglante se répétera-t-elle ?
OLTRA GEORGES - Lettre ouverte
Que peut laisser de plus précieux un grand-père, en héritage à ses petits-enfants, que son expérience de la vie, ses convictions profondes, son trajet personnel et sa réflexion sur le monde dans lequel il a vécu et sur celui qu'il voit arriver ?
Vous découvrirez dans ce récit à la fois le témoignage et les réflexions d'un homme qui a passé sa vie dans l'éducation, au service de la jeunesse avec cette conviction qui est toujours la sienne : « Chaque jour est une promesse nouvelle ». Encore faut-il savoir reconnaitre et accueillir cette promesse à la vue d'un lever de soleil, de l'éclosion d'une fleur, d'un sourire ou d'un regard, d'une rencontre imprévue, d'une phrase au hasard d'une lecture... Ce livre se veut un message d'espérance pour le monde de demain, à l'attention d'une jeunesse prise entre des options parfois contradictoires.
Professeur en collège et lycée, formateur d'enseignants, chef d'établissement, responsable académique... Georges Oltra a toujours été passionné par l'aventure éducative. Depuis sa retraite, il a accompli plusieurs missions dont la dernière à Dakar au Sénégal.
LEGRAND MONIQUE - J'avais perdu la rose des vents
La rose des vents est un outil d'orientation qui indique les points cardinaux. C'était une figure à quatre, huit et jusqu'à trente-deux directions dont les marins grecs de l'Antiquité usaient déjà pour s'orienter lorsqu'ils naviguaient loin des côtes. Elle était très présente au Sénégal, terre la plus à l'ouest du continent africain, ou par le passé de si nombreux navires ont accosté, et qui fut aussi, de façon plus glorieuse, la première terre d'atterrissage des pionniers de l'aviation comme Mermoz...
Dans ce récit, cette figure d'orientation tient une place symbolique que l'on approche inexorablement sans le savoir, à l'image d'une narration qui prend la forme de la recherche d'un itinéraire perdu.
Le lecteur est entrainé dans une expérience inouie qui consiste, après plus d'un demi-siècle d'oubli, à tenter de retrouver un passé perdu dont les seuls témoins sont des mots conservés dans la mémoire d'une enfant de dix ans qui avait fini par les oublier et qui reviennent peu à peu à la conscience. Il devient le témoin d'une expérience de vie et d'écriture encore jamais tentée.
Le monde qui en surgit est celui de la dernière décennie d'un passé colonial qui prit fin avec l'indépendance de ce pays le 4 avril 1960. L'auteure pose un regard sans tabou sur le passé de cette fin de colonie vécue par une enfant de dix ans.
Monique Legrand est née à Dakar, sa terre d'Afrique ou elle trouva et puisa l'eau précieuse de son africanité. La France fut une terre d'accueil ou elle trouva sa résilience dans l'étude des langues et cultures de l'Antiquité. Agrégée de lettres classiques et auteure d'articles et d'ouvrages sur l'Antiquité, elle s'est attachée à mener une réflexion et une action de terrain pour concilier la mémoire des cultures dans toute la richesse de leur expression.