1984. Charlie est un garçon qui a un lien privilégié avec Elie, son grand-père. Ce dernier lui raconte souvent, au cours de balades en Matheysine, sa vie passée en tant que mineur de fond. Il reste toutefois évasif en ce qui concerne l'Occupation. Le jeune homme est passionné par le football, qu'il pratique avec ses amis au sein du quartier des Sablières. Jusqu'au jour ou ces enfants découvrent un nouveau terrain de jeu bien moins ludique. De façon inattendue cette aventure va rapprocher Charlie de son grand-père. La bande de jeunes vient de mettre la main sur une redoutable arme de guerre.
Frédéric Michallet est né en 1976 à La Mure d'Isère. Initialement documentaliste au Lycée Polyvalent de la Matheysine, il poursuit une formation commerciale à Grenoble, ou il vit. Membre fondateur du groupe de rock Dustroy, il partage ses passions que sont la musique, les concerts et l'écriture. Auteur de First Love Never Die paru aux Éditions du Joyeux Pendu, il signe ici son premier roman en hommage au plateau matheysin.

Entre psychologie et policier, ce recueil de nouvelles plonge le lecteur dans une atmosphère à la fois mélancolique et troublante. Chaque histoire débute par un désir inavoué, une volonté réprimée, un sentiment incompris. Ce qui n’est au départ qu’un déni ou une simple interrogation prend de l’ampleur, grandit et sous un effet boule de neige, se transforme en avalanche émotionnelle, et finit par se fracasser contre les parois abruptes de la réalité. Les chutes frappantes qui ponctuent ces récits symbolisent les prises de conscience et les émotions intenses vécues par les protagonistes.

En 2020, alors que j’étais âgée de seulement 19 ans, on m’annonce que je suis atteinte d’un cancer, un lymphome de Hodgkin plus précisément. Normalement, ce sont les personnes âgées qui ont des cancers, pas les jeunes, du moins c’est ce que je pensais. Et je le constatais, dans les salles d’attente des hôpitaux, des cabinets d’examens ou encore des laboratoires médicaux : j’étais toujours la plus jeune.
Durant cette période, je me suis sentie seule. Il me manquait cruellement quelqu’un avec qui j’aurais pu partager ce que je vivais, quelqu’un qui puisse comprendre ce que c’est que de voir sa vie s’effondrer alors que l’on vient à peine de la commencer.
Vers la fin de mon traitement, j’ai commencé à écrire ce livre, une sorte de guide, de marche à suivre, afin que d’autres puissent se sentir moins seuls face à ce genre de situations déroutantes, en espérant que cet ouvrage leur servira de refuge dans les moments difficiles.