Plongez dans l'univers de nos auteurs
PLATET JEAN-PIERRE - Ce monde-là : Enthäaleusz
Ce monde-là ?
Bonjour l'espace-temps aléatoire et le voyage hasardeux qui rend les repères des homos sapiens lambda relativement flous. Bien que ce monde-là présente de sérieuses analogies avec ce monde-ci, ce n'est pas pour autant que celui-ci soit celui-là. D'ailleurs l'inverse se vérifie tout autant ! Évidemment, on ne peut pas faire l'impasse sur un probable parallélisme des univers, même si certains polémistes plaideront davantage les planètes soeurs, la relativité du temps, sans oublier les aléas du cycle des incarnations.
Après Impossible, changement de décor : nous passons du roman historique à la science-fiction-fantastique ! Aucun rapport me direz-vous ? Non, aucun, bien que...
Bienvenue à vous.
Né en 1959 à Aubagne, Jean-Pierre Platet se passionne très tôt pour la lecture, l'histoire et la musique. En 1978, un grave accident de la circulation vient bouleverser sa vie : traumatisme crânien, coma et séquelles neurologiques marquent le début d'un parcours chaotique. À l'aube de l'an 2000, habité par un impérieux besoin d'écrire, il entreprend la rédaction de son premier livre Impossible qui sera publié en 2020. Ce monde-là / Enthaaleusz est son deuxième ouvrage. La suite, Ce monde-là / Umpachanka est en cours de finition.
JOULIA HERVE - Réclusion sanitaire - Et autres pensées de Monsieur F
« La France, un pays extraordinaire peuplé par des gens qui pensent vivre en enfer ».
Depuis plus de trente-cinq ans qu'il m'est donné de travailler - la vie estudiantine pouvant être considérée comme une période de loisirs pour qui aime apprendre - qu'ai-je retenu ?
Qu'ai-je retenu de la vie, du monde et des gens qui marchent dessus ?
Que l'on pouvait être heureux ou malheureux n'importe ou.
Selon que l'on se trouve en bonne ou mauvaise compagnie.
Qu'il fallait certes considérer la vie comme un inextricable fatras, peuplé de gens de toutes les races, de toutes les couleurs, arborant plus ou moins fièrement leurs cultures, leurs certitudes et leurs envies d'ailleurs.
Que dans cette société du commentaire permanent qui est la nôtre et au sein de laquelle on ne peut s'empêcher de bavarder sur tout, tout le temps et sur tout le monde, sur fonds de néologismes anglo-saxons, les seuls moments de grâce demeuraient ceux au cours desquels s'établit une relation de confiance et d'amour durable entre deux êtres.
Que même la patine du temps et les grandes mutations en cours ne sauraient altérer.
« Ce n'est pas ce qui rentre dans la bouche qui rend l'homme impur, mais ce qui sort de la bouche. Voilà ce qui rend l'homme impur ». Verset 15.18 de l'Évangile selon saint Matthieu (version Segond 21).
Hervé JOULIA a débuté sa carrière dans la grande distribution en qualité de responsable du personnel de caisse. Il devient par la suite, secrétaire général d'une PME industrielle gardoise spécialisée dans la décontamination de pièces nucléaires. Cofondateur en 2013 de la société BONUS DRIVE, start-up spécialisée dans la création de lignes de covoiturage métropolitain, il est aujourd'hui directeur territorial en charge du programme ETI (entreprise de taille intermédiaire) à la Région Nouvelle-Aquitaine et également animateur du Club ETI Nouvelle-Aquitaine.
DEL NOSTRO LAURA - Déterrer
« Elle s’oppose radicalement à l’idée de venir au monde. Déjà elle s’égosille, elle tape du poing, crache dans le ventre de sa mère. Puis, estimant qu’il lui faut décidément se montrer plus explicite, elle offre à ses futurs parents son premier doigt d’honneur. »
« Entre 6 h et 6 h 30, elle est mue par un désir irrépressible de détruire l’Humanité tout entière. C’est avec ce projet qu’elle renaît chaque jour à la vie. Elle se prélasse dans son lit et se demande comment elle pourrait, à son échelle, faire un geste qui compte. »
Déterrer : Être rattrapé par des bribes de vie, d’émotions. Les croire soigneusement ensevelies, ne pas même en soupçonner l’existence. Subir et faire subir. Dériver. Perdre la raison, le sens des conventions. Tantôt ne pas savoir partir, tantôt refuser de rester, mais toujours être empêtré dans les fêlures. Ne pas savoir comment vivre, refuser le contrat, s’employer à le faire savoir par tous les moyens.