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HEUSSNER VIRGINIE et MONHAROUL ANNE - Qui a volé le portemonnaie de papy ?
Peut-on rire de tout ? Je crois que oui et c'est ce que j'ai choisi de faire dans ce récit. Me moquer de ce qui m'est arrivé, m'a semblé la meilleure façon de mettre en orbite mon enfance traumatisante. Nous vivons aujourd'hui, dans un monde ou malheureusement, il est d'un banal affligeant d'avoir été abusé. Ce qui l'est moins est d'avoir transformé tout cela en aventure humaine, puis littéraire, riche et positive, sans souffrance. C'est l'histoire de deux jumelles qui se soudent et vous embarquent pour aller gagner un procès en cour d'assises. Eh oui, j'ai commencé par la fin : coupable ! Mon récit remonte le fil de l'enquête et les crabes sont nombreux dans le panier, ma famille recèle de vices cachés.
Vingt ans de combat : un long chemin vers la résilience. Voici notre histoire.
Une voix, celle de Virginie Heussner, née en 1976, working-girl rayonnante. Une plume, celle de Anne Monharoul, née en 1972, professeure de lettres en reconversion.
Une rencontre, et ce livre.
CHALA MESSAOUD - J'avais six ans le 1er Novembre 1954
Témoin de terribles événements, l'auteur, un jeune Kabyle âgé de six ans le 1er novembre 1954, révèle les atrocités d'une guerre oubliée. Ainsi ce livre dénonce-t-il l'instauration du Code de l'indigénat dès l'occupation de l'Algérie par la France en 1830. Ce Code était même une forme déguisée de l'esclavage, vu que les indigènes n'avaient pas les mêmes droits que les colons !
Ce roman jette aussi l'opprobre sur la politique du gouvernement (socialiste) en place au début du conflit - Pouvoirs spéciaux accordés à l'armée française en février 1956, institutionnalisation de la torture à la suite de la bataille d'Alger en 1957... - et condamne l'atrocité des fellagas vis-à-vis des indigènes instruits et favorables aux Français...
Enfin, ce récit vilipende la dictature mise en place par le FLN dès le début de l'indépendance, et le racisme brulant de ce parti unique, à l'encontre de la communauté berbère, qui était la seule à s'opposer à leur politique...
Un ouvrage bouleversant, lié aux heures les plus sombres de l'Histoire.
Fils d'un instituteur de l'école publique de l'Algérie française, l'auteur commence son cursus scolaire en Grande Kabylie, et l'achèvera à l'université de Censier, à Paris.
Professeur certifié - hors classe - de lettres modernes, il raconte ici les moments forts de la guerre d'Algérie, qu'il a vécus, enfant...
VERNON ALAIN - La Conf'
« Interdiction de fermer cette porte ! »
Nous avions affiché cette phrase sur la porte d'entrée de la salle de conférences pour qu'elle ne soit jamais fermée. Par les personnels du ménage ou les pompiers. Pour que personne ne trouve porte close au moment de réunir la rédaction. À heures fixes pour les journaux télévisés de 13 heures et 20 heures Mais aussi à tout moment, si l'urgence d'une conférence exceptionnelle s'imposait, suivie d'une prise d'antenne imprévue.
Une salle toujours ouverte pour écouter souffler le vent qui parcourt le monde...
C'est en salle de conférences que tout prend naissance. Une salle ou il n'y a rien à voler, à l'exception de quelques milliers d'idées qui jailliront du fracas de nos débats.
La beauté de cette salle ou règne une longue table de bois verni, vient de son effervescence au moment de décrire l'actualité, la commenter, avant de la traiter, la monter, la diffuser.
Après quarante ans de journalisme au sein de la rédaction de France Télévisions, Alain Vernon décrit avec passion la vie de cette incontournable salle de conférences ou le plus beau métier du monde prend son envol...
Après Le Président sans voix, Atahualpa et 44 142, le compagnon de ma vie, Alain Vernon, ancien journaliste de chez France Télévisions, signe son quatrième ouvrage aux Éditions Les
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