Plongez dans l'univers de nos auteurs
BUFFARD NATHALIE - À fleur de vie
Écrire me donne le sourire
Croire qu’à présent les mots couchés
Offre l’amplitude d’une vie nouvelle
Accepter l’expression à la fois douce et chahutée
Souffler le doute et saluer la rime nouvelle
Une multitude d’accents nouveaux
Libère le vaste champ non exploité
Tantôt riche ou parfois mièvre rien n’est plus beau
Que l’assonance imprévisible
Pour accueillir sa volupté
Ravissement face aux paroles telle une mélodie
La musique s’écrit mot après mot
Douce et fine page blanche se fait berceau de la parodie
Délivrant des affres du passé et ainsi faire naître la magie
Lathère IVAN - Les flocons de la passion
Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire, disait Boileau. Mais lorsqu’une passion vous envahit, qui donc définira les bornes ? Faut-il sans cesse retenir son souffle ? Le jour où l’on rencontre une créature qui vous fait oublier toutes les autres, la mesure n’est plus de saison. Les mots d’une célébration explosent, ils s’échappent de votre cœur et ricochent comme un remerciement vers celle qui continue de vous inspirer. Ainsi sont nés, tombés d’un septième ciel, les lumineux flocons de la passion…
CESALLI SEVERINE - Le déni qui tue - Ou comment penser l'impensable
En se basant sur six récits inspirés de sa pratique pédopsychiatrique suivis d’éclairages théoriques, Séverine Cesalli vous propose de plonger sans jugement dans ce monde intrapsychique où dénis et réalités internes et externes s’entrechoquent pour le meilleur et pour le pire, en abordant différents types de dénis tels que le déni climatique, l’inceste, la maladie et bien d’autres.
Pourquoi fait-on du déni ? Notre perception de la réalité est beaucoup plus influencée que nous ne le pensons par nos désirs, nos besoins et nos craintes. Le déni au sens psychanalytique est une défense de nature psychotique, un rempart utile pour permettre à la majeure partie du psychisme de continuer de fonctionner, mais au prix d’un clivage d’une partie de la réalité et d’une partie de nous-même, ce qui peut s’avérer destructeur. Dans le langage usuel, en revanche, le déni renvoie à toute une gamme de défenses variées.
Que faire face au déni ? Avec une meilleure connexion à nous-mêmes et aux autres, avec une meilleure compréhension des processus qui mènent au déni, il est possible de mieux faire face à la réalité et de trouver plus de bien-être, de souveraineté et de liberté intérieure.
De même, face aux difficultés à venir pour l’humanité, plutôt que privilégier les défenses faciles du déni et de l’évitement, une meilleure adaptation à la réalité nous aide à penser ce qui nous paraissait impensable, à nous y préparer, à améliorer notre maturité collective ainsi que notre résilience… et qui sait, peut-être même à modifier positivement la trajectoire de l’humanité ?