Un soir d'hiver à Manhattan, l'auteur croise le chemin de Daniela, dont la beauté séductrice et destructrice s'accompagne de pouvoirs fatals, une passeuse de destins.
Commence alors un des chapitres les plus étranges de sa vie, qui sera à la fois une mort et une renaissance.
À la frontière du réel et du songe, le temps se distord, ouvrant la porte à une aventure parallèle dont la ville maritime de Spozza au double visage, menacée par le déclin et le chaos, ainsi que ses édifices couvrant les différentes mers, constituent le décor.
Traversé par la personnalité de femmes de pouvoir tantôt cyniques et cruelles, tantôt aimantes ou rédemptrices, La Maison dans les Vagues nous entraine dans son escalier en spirale aux multiples étages, fenêtres et perspectives.
Entropie galopante, lutte entre conscience et dualités, quête de l'amour rédempteur, constituent l'architecture fascinante et intemporelle servant de cadre à ce voyage initiatique questionnant la nature de l'humain et son évolution.
Né en 1958, innovateur dans le domaine de l'humain en entreprise et des questions sociales, poète et écrivain, amoureux de la Bretagne, passionné par l'interdisciplinarité scientifique et par les enjeux d'évolution adaptative, Stéphane Demarquette a écrit La Maison dans les Vagues entre 2019 et 2021. Il s'agit de sa première oeuvre littéraire.

Une phrase m’était venue au réveil. Elle m’avait résonné dans les oreilles toute la journée et lentement, elle avait envahi tout mon être, jusqu’à devenir une compagne fidèle. Avant le sommeil et au lever du jour, comme une rengaine, une litanie, une prière :
« J’ai soixante-deux ans, j’ai perdu deux dents… J’ai soixante-deux ans, j’ai perdu deux dents… »
Une drôle de musique lancinante, ni gaie ni triste, similaire au son d’une cloche, régulière, tenace, qui scandait ces mots tel un glas…
J’ai mis du temps à me demander d’où venaient ces phrases qui empoisonnaient petit à petit mon existence. Peut-être les prémices de la folie ?
J’avais beau essayer de chasser ce tintement étrange, le tréfonds de mon âme, lui, savait ce que c’était.
À vous, je confie Ma danse d’être, sans exigence ni ambition, mais dans l’espoir de partager et d’être entendu.

Elle s’appelait Eurydice, pour être plus exact :
Elle s’appelle Eurydice…
Mais elle porte aussi mille autres visages et noms…
Et jamais elle n’a souhaité la chute de son Paradis
et être séparée du seul être pouvant satisfaire son âme…
Ce qu’elle voulait, ce qu’elle veut, c’est…
Sa liberté
Et plus que tout au monde,
Le retrouver…
Il lui fallait pour cela, endurer la lourde tâche
d’Être et de Devenir
La Providence en Enfer. . .
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