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LEXCELLENT CHRISTIAN - Croissance-décroissance
Le thème de la croissance versus la décroissance s'avère très actuel. Pour les partisans de la croissance, le vrai sujet est le partage des richesses. La croissance économique, à quel prix ? Au détriment des pays en voie de développement ? À la destruction de la planète ?
La décroissance ne peut se faire que dans l'adhésion de la plupart d'entre nous, dans l'ouverture au monde, dans l'aide apportée aux plus démunis.
Par sa définition propre, le mot « décroissance » est connoté négativement. Peut-être faudrait-il le remplacer par le terme « sobriété » ?
Christian Lexcellent est professeur émérite à l'École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM Besançon). Il a enseigné la mécanique des matériaux solides et tout particulièrement les alliages à mémoire de forme. Il a voulu étendre son propos du côté de « l'énergie vitale » qui s'avère une notion plus controversée aux yeux des scientifiques dans son essai L'énergie dans tous ses états, publié en 2020. Auteur de plusieurs ouvrages rédigés en français et en anglais mais aussi de plus de 300 publications internationales, il publie aujourd'hui un nouvel essai sur la croissance économique.
MÉZY MICHEL - L'Enfant et l'Homme des Bois
Langlade. C’est dans ce petit coin de paradis bien niché au cœur de la pinède, entouré de vignes et adossé à une colline sur laquelle dominait un vieux moulin à vent, que j’ai passé mes jeunes années.
Dès que je songe à mon enfance, une foule de souvenirs hantent mes pensées comme le chant des cigales, les cris des martinets et la beauté des cieux d’un bleu limpide. En me remémorant ces doux instants de bonheur, j’idéalise sans doute mes souvenirs de jeunesse, et j’oublie de mentionner les difficultés que j’ai dû affronter, les conflits que j’ai vécus et les combats que j’ai dû mener.
Je vous emmène dans cette France rurale des années cinquante et retrace les difficultés de l’époque et la volonté de toute une nouvelle génération de rompre avec les préceptes, les exigences et les ordres dictés par les parents.
F-C-S LUDWIG SEBASTIEN - Le rêve de Kuèhopeh - L’étreinte indigène d’un guerrier autochtone
Il est dit que lorsqu’une forêt pousse, elle ne fait aucun bruit. Il en est de même de nous tous qui, en aimant, anonymes et silencieusement affairés, portons le monde.
Ainsi les actes les plus anodins, ceux les moins valorisés, les plus anonymes et portés en silence devant les défis journaliers, sont là tout ce qui élève le monde. Si les actes de simple bon sens n’avaient pas lieu aux étendues de par le monde, celui-ci serait en proie d’un destin plus funeste qu’on ne lui connaît, l’obscurité actuelle. Sans quoi nous ne serions là à pousser plus avant le prélude des nobles luttes remportées de nos ancêtres, le libre rêve de voir l’homme investir sa condition fraternelle.
Car oui, tous nous portons le monde ! Il est de notre responsabilité de le rendre à la juste mesure de ce que nous sommes capables de fournir. Et nous ne saurions imaginer jusqu’à quel état de gloire l’humanité serait si chacun de nous en venait à l’entraide, la réciprocité, la reliance les premières assises nouvellement bâties sur les ruines décadentes de ce monde désormais ancien. Et quand bien même, lorsque dans le brasier de celui-ci, l’on ne peut s’exprimer convenablement, ce n’est alors que lorsqu’en exil, en recul de celui-ci que nous pouvons nous faire comprendre, d’où on puisse véritablement s’entendre, lorsque reposés sont les esprits.
Si nous sommes en conflit, je t’en prie, allons ensemble en cet exil jusqu’à renouer d’avec la paix ! Afin, qu’à nouveau, l’on puisse se voir comme frères et qu’ensemble, sur l’ancien, les ruines nous donnent de rebâtir ce monde.