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QUILLET JEAN-MARC - Dérive
Une disparition. Une enquête.
Quelques rencontres, un pêcheur, un proviseur (adjoint !), des enseignants, un jeune sportif, une femme d'entretien, un responsable de club d'aviron, des collègues... et un couple de mariniers.
Le monde de la batellerie.
Dans ce roman, le commissaire Berthelot est presque seul.
Presque... Eugène Poulbot, le collègue de la « Scientifique », passe au téléphone. Mariette, l'admirable secrétaire toujours aussi précieuse, est fidèle à son poste.
L'histoire avance vite. Plus vite que l'eau du fleuve.
Et... Ah, oui ! Il y a un souhait à la fin du livre : il serait bienvenu de baptiser des bâtiments publics avec des noms de femmes. Ici, pour rester dans la tonalité du récit, on avance des noms de grandes navigatrices.
Jean-Marc Quillet navigue entre arts de la scène (théâtre, danse, musique) et écriture.
Véritable artiste, il exerce également la profession de pédagogue autour de ces expressions artistiques. Il aime aussi le vin et la cuisine, comme écritures et lectures du monde. Surtout parce qu'il est très gourmand.
Cliché : Loic SERON
Illustrations : Jean-Marc Quillet
BELMAKADEM JELLOUL - Les conflits humains extérieurs, expression de désordres intérieurs
Entre les féminicides, les suicides dus au harcèlement, les crimes de guerre et bien d’autres drames, l’humanité est en train de se détruire et de sombrer dans une sorte de folie collective. Pour sortir de cet état catastrophique, nous avons intérêt à changer notre façon de vivre, en commençant par changer notre conception de la vie et considérer la nature comme un être vivant, intelligent et puissant, agissant avec les quatre éléments : le feu, l’air, l’eau et la terre. Tout est lié :
– les feux destructeurs dans la nature avec les feux de l’amour humain, celui des passions
– l’air, les vents dévastateurs avec les pensées négatives et nuisibles
– l’eau, les inondations catastrophiques, avec les sentiments et désirs de haine et de violence
– la terre et ses tremblements avec les actes et comportements violents.
Tous ces phénomènes ne sont que des conséquences visibles des désordres invisibles qui se déroulent dans le monde psychique des humains, dans leur intellect et leur cœur, leurs pensées et sentiments.
Il est temps de changer : notre façon de vivre, de penser, de sentir et d’agir.
ALBERTINI MARTA - Appartenance - La femme, la fille et la petite fille de Léon Tolstoï se racontent…
«Aucune de nos enfants n'apporta autant de sens à notre existence, ne nous offrit autant d'aide, d'amour, de diversité. Intelligente, vive, douée, joyeuse et aimante, elle sut toujours créer une atmosphère de bonheur autour d'elle. Elle fut aimée par sa famille, ses amis, les étrangers, tout le monde ».
C'est sur la base de ces quelques lignes de l‘épouse de Tolstoi qui décrivent Tatiana, leur fille ainée, qu'est bâti ce récit qui retrace, à l'aide de lettres et de citations, l'atmosphère de la grande demeure de Iasnaia Poliana. Les rapports y sont souvent animés et parfois tendus, la vie continue malgré maints problèmes, présages d'une époque de privations, de séparations et de fuites vers des horizons plus sereins. Le patriarche meurt en abandonnant ses droits d'auteur au peuple russe. Ses descendants, sans le sou, se dispersent, Tatiana et sa fille campent quelques années dans la chambre d'un cocher à Moscou avant de parvenir à quitter leur pays. L'épopée continue avec la narration des conférences de Tatiana sur son père à travers l'Europe, des échanges inespérés avec des intellectuels français, des débuts de sa fille Tania sur les planches et, pour finir, du hasard qui les conduit vers l'Italie. Un nouveau chapitre qui s'ouvre, inattendu, présage de quiétude. Mais toujours, présente, une profonde nostalgie pour leur terre...
Arrière-petite-fille de Léon Tolstoi et de Giuseppe Giacosa (librettiste des opéras de Puccini), Marta Albertini retrace l'histoire de sa famille russe avant, pendant et après la révolution de 1917 : un acte d'amour envers trois femmes, en particulier sa Baboushka Tatiana dont elle évoque la vie courageuse malgré les nombreux obstacles rencontrés tout au long de son chemin.