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POUR KARIM - Les Stones - Pièce en 4 actes et 2 entractes
Nous sommes à l'époque de la Covid-19. Une vingtaine d'années viennent de s'écouler depuis l'inauguration d'un nouveau millénaire. Les concepts surannés comme honneur, gloire, sagesse, noblesse, foi, éthique, ont cédé la place à de nouveaux. Les sentiments humains, les interactions sociales, la science, le commerce, le crime, l'art même se sont numérisés. On peut se trouver l'un l'autre dans quelques secondes, mais n'est-on pas ainsi réduits en un code précis ? Il s'agit d'une simple multiplication de choix, ou peut-il également s'agir des jeux politiques et des enjeux socioculturels ?
Les personnages de ce drame, ils se trouvent dans un carrefour spatiotemporel entre une enfance et une adolescence passées dans le précédent millénaire, une jeunesse et une vieillesse dans le présent, ce qui les fait passer dans le même temps de l'analogique au numérique. Il y a un contraste profond entre leur monde réel, la société moyen-orientale contemporaine qui les embrasse concrètement, et le monde virtuel des médias et des réseaux sociaux, ou ils ont plus de présence qu'au premier. « Je ne peux plus vivre avec tant de complexes » dit l'un d'eux avec larmes. Qui acceptera la responsabilité de cette déchirure d'âme de toute une génération ?
Karim Pour est né le 15 février 1982 à Tabriz en Azerbaidjan de l'Iran. Grâce à son père, il a pu découvrir les littératures azerbaidjanaise et persane dès l'enfance. En 1995, il commence à écrire des poèmes en persan, mais il comprend bientôt que le persan ne peut satisfaire sa passion et il se met à apprendre d'autres langues. Il lit des poèmes en anglais, espagnol, allemand, turc, et en 2008, il trouve enfin ce qu'il cherchait depuis longtemps dans la langue et la littérature françaises.
CAZAL MIREILLE - Nos corps, nos neurones, nos moi, nos vies
Qui sommes-nous ? Notre Moi, nos pensées résident dans nos neurones du cortex préfrontal (NCPF) en lien avec nos neurones de l'hippocampe, responsables de notre mémoire. Connaitre nos neurones parait donc indispensable pour mieux nous connaitre, et mieux les utiliser pour diriger nos vies : « Un homme averti en vaut deux ».
Les données des neurosciences sont donc essentielles dans ce but. Elles permettent de confirmer de nombreuses expressions populaires car c'est avec nos neurones que nous pouvons étudier nos neurones. Ainsi, les neurosciences sont les seules sciences ou la fin et les moyens sont confondus donc par l'introspection, il nous est possible de vérifier les résultats neuroscientifiques.
Ce livret n'est ni un cours, ni un roman. Il demande une attention régulière, un effort, un petit effort qui sera de plus en plus facile... et aussi une source de bonheur, comme dans tout effort !
Il est en quelque sorte un modèle pour apprendre à utiliser nos neurones. Mais il est évident que chacun de nous est particulier et différent. Il n'est pas question d'appliquer tout ce que je propose qui est en fait adapté à ma propre individualité. Chacun doit trouver son propre chemin.
Chers lecteurs, je vous invite à lire ce livret pour prendre conscience de l'importance de nos neurones et surtout de nos NCPF dans nos vies. J'espère qu'il vous aidera à mieux les connaitre, à mieux vous en servir et à développer ainsi vos aptitudes au bonheur.
Mireille Cazal s'est intéressée principalement à deux sujets au cours de sa carrière de chercheur en neurobiologie au CNRS : Les corpora cardiaca des Arthropodes, analogues de l'hypophyse des Vertébrés La mort neuronale chez l'Homme en post-mortem et la Souris en culture primaire, ce qui lui a permis de publier, entre autres, dans Nature. Aujourd'hui retraitée, elle partage son point de vue sur nos Moi et nos vies.
ROMERO-MARTINEZ JOSE - ¡ Hijos del pueblo !
Barcelone, 1936. La ville est totalement tenue par les organisations anarchosyndicalistes. Là, cohabitent les structures républicaines et celles de la Generalitat, manœuvrant pour une plus grande autonomie.
Les militants de la Confédération Nationale du Travail, CNT, et de la Fédération Anarchiste Ibérique, FAI, commencent à s’armer dans les casernes, les arsenaux et les chantiers navals. Leur détermination fait basculer de leur côté, la Guardia Civil et la Garde d’assaut, obligeant les militaires à capituler. Quand le gouvernement décide de donner des armes à la population, celle-ci est de fait déjà armée.
Dès les premiers jours, une colonne de miliciens anarchistes, provenant des formations confédérales de la CNT et de la FAI, s’organise pour combattre, sous la bannière républicaine, les militaires nationalistes. Le 24 juillet 1936, un convoi composé de plusieurs véhicules hétéroclites chargés de miliciens, se concentre sur la place de Cataluña. Elle est composée de plus de 2 500 personnes, et se dirige d’abord vers l’Aragon dans l’intention de reprendre Saragosse aux nationalistes.
C’est dans le cadre de ce théâtre fratricide que se démène José, un syndicaliste adhérant à la CNT et militant à la FAI.