Plongez au cœur de ces six nouvelles à l’univers sombre, dans un monde en passe de disparaître ou renaissant timidement…
Dans cet univers sans couleurs, ou au contraire saturé de toutes les couleurs à la fois, les images noires sont le reflet de toutes les angoisses que notre ère peut engendrer, résultat d’années de méconnaissance et d’œillères.
Des collines normandes aux plaines meurtries, les personnages ne se relient que par le seul lien de l’engagement à une vie de voyage intérieur ou bien physique.

Annonciata est une femme politique burundaise dont le parcours n’a pas été de tout repos. Née à Busiga au nord du Burundi en 1963, elle obtient une licence d’Histoire à l’Université du Burundi puis une maîtrise en Sociologie à l’Université Catholique de Louvain (UCL) en Belgique. Son métissage culturel lui offre une certaine liberté d’esprit qui la conduit à occuper différents postes dans le milieu politique. D’abord conseillère principale politique et diplomatique au Sénat du Burundi, elle devient Ministre de la Fonction Publique, du travail et de la Sécurité Sociale entre 2008 et 2015, avant d’occuper le poste de Vice-Gouverneur de la Banque de la République du Burundi jusqu’en 2020. Aujourd’hui, elle est consultante internationale au système des Nations Unies.

Si toutes les histoires ont tendance à avoir un début et une fin, celle-ci vous accrochera tout au long d'une histoire on ne peut plus banale. On raconte ici l'histoire d'un enfant, qui en grandissant fait face à tous les aléas de la vie. De la manière la plus commune possible. Il est même possible que vous vous y retrouviez. C'est un enfant qui cherche avant tout à répondre à une question :
Qu'y a-t-il après la mort ?
C'est à travers cette question que l'enfant vivra, grandira. C'est le thème qui sera parcouru à travers ses épreuves du quotidien. Il passera par toutes les étapes : les jeux à l'enfance, les premières fois à l'adolescence, les frayeurs de l'âge adulte. Tous ces souvenirs, l'ont formé, forgé, modelé. Il continuera de grandir même après. Ce qui le caractérisait le plus, c'était son obsession pour la mort.
Avec le temps, il finit par avoir la réponse.
Ce qui avait autrefois été une question, un sujet de conversation, un thème, fini par devenir le résultat d'un vécu. L'enfant, qui a bien grandi depuis, l'a compris. Ce résultat, il l'avait trouvé déjà.
Il aimait les sciences exactes. Il avait toujours un avis clair sur chaque chose. Il avait aussi un profond amour pour Dieu. C'est une contradiction qui ne peut être comprise qu'en étant soi-même le produit de celle-ci.
En cherchant la réponse, cet enfant avait oublié l'essentiel. La réponse se trouvait déjà dans la question.
Finalement n'est-elle pas la mort elle-même ?
Âgé de trente ans, Henoc Drougba est un jeune homme de la banlieue parisienne. Produit de la diversité des années 90, il a grandi entre Paris et Villiers-sur-Marne. Bercé par la musique en particulier, ce passionné de pop culture est passé par toutes les tendances de son époque. Il écrit beaucoup à l'adolescence. Avec le temps, il revient à ses premiers amours?: les mots, les textes... Celui qui écrivait beaucoup de poèmes, écrit aujourd'hui des livres.