Plongez dans l'univers de nos auteurs
KREMER PIERRE - L'aléatoire et l'intentionnel dans la création artistique
Deux concepts d'une certaine façon complémentaires sont mis en jeu dans cet ouvrage, l'aléatoire et l'intentionnel.
En matière d'art comme dans toute autre, il ne peut y avoir de création sans une intention préalable. Néanmoins, la pure et simple concrétisation d'une intention prédéfinie aboutit à cette limite qu'on appelle la médiocrité.
En revanche, l'artiste inspiré qui se heurte à ce qu'on appelle le blocage n'a d'autre recours que de s'en remettre à la contingence, aux cadeaux du hasard. Pour qu'il en fasse son profit, il est nécessaire qu'il développe une réceptivité hors normes. Dès lors, ce qui le frappe est justement ce que l'homme de la rue ne remarque jamais. Il s'ensuit cette conviction qu'il n'existe pas de choses insignifiantes.
Comme le soulignait Novalis, le monde est une forêt d'idéogrammes oubliés demandant à être déchiffrés.
Né à Liège en 1950, Pierre Kremer est artiste-peintre, diplômé de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège. Après une période consacrée à la critique d'art, il entame une oeuvre de type post-surréaliste influencée par la phénoménologie. Il théorise son inspiration au cours du présent essai, lequel s'aventure dans des domaines et des impressions qui peuvent apparaitre comme paradoxaux.
LAOUF RENEE - Amour Arch'
La liberté d’écriture n’est que son de notre âme dont les bornes et les règles n’ont lieu d’être qu’en prison. J’abolis les mesures des écrits poétiques car limites de ma vie ne survivent que dans l’air.
Cette légère fluidité ou forte complexité sont inspirées d’embûches de chutes et remontées celles que ma vie m’offrit comme un don de merveilles celle qui souffre en ce cœur, aux pieds durs de ces fleurs.
Ces écrits ne sont donc qu’une chaîne éternelle de maillons du passé parcourant son futur. Le chemin fut parfois des plus rudes et pénibles, ce qui fait que les mots, notes et sons sont brisés. Mais les pointes de gaieté qui m’ont toujours suivie se dénotent en toutes pages, illuminent l’esprit.
Faites que de ce merdier pousse une belle… orchidée !
Samedi 27 mars 2004
SÉBERT REGIS - Homo Sapiens Politicus - Vers un autre modèle de société
La jeune génération sait qu'en ce début du troisième millénaire, la situation de l'humanité est plus que critique et sa survie menacée (désastre écologique, risque de guerre, accroissement des inégalités). Mais elle semble désorientée quant à la voie qui permettrait à Homo Sapiens de s'en sortir. Oui, la préoccupation écologique est cruciale, oui les discriminations sont inacceptables, mais la résolution « par le haut » n'adviendra jamais si les questions de l'exploitation économique, de la domination institutionnelle et de l'assujettissement idéologique ne sont pas reprises à bras-le-corps et articulées dans une conception d'ensemble.
C'est ce qu'acte le présent discours dit polistique (alliant science et politique), esquissant le prochain modèle de société souhaitable : le communalisme mondial en réseau.
« Alors, il ne s'agira plus de travailler pour perdre sa vie à la gagner. Il s'agira de s'impliquer dans les activités de production pour s'émanciper subjectivement. Et il se trouve que cela n'est pas incompatible avec une création importante de plus-value, à condition d'en changer la forme dans les échanges, et de modifier le profil institutionnel des organisations ».