« Il est des parcours, comme celui de Stéphanie Do, qui donnent tout leur sens et leur plénitude aux mots de mérite républicain.
Née au Vietnam, arrivée dans l’Hexagone à l’âge de 11 ans, sans connaître notre langue, Stéphanie Do allait représenter quelques années plus tard 68 millions de Français à l’Assemblée nationale.
Elle y parvint grâce à sa pugnacité, son envie de réussir et d’œuvrer pour les autres. Rien, jamais, n’entama sa détermination, qui lui fit déjouer tous les pronostics. Ni le déchirement que fut son départ, puis son installation en France, scandée par la succession des centres d’accueil où elle fut hébergée avec sa famille. Ni les difficultés matérielles, aussi, qu’elle dut affronter, avec ses trois frères, sa mère, commerçante, et son père, professeur de mathématiques dont les diplômes n’étaient pas reconnus en France. Ses parents avaient dû tout laisser derrière eux, au Vietnam, pour poursuivre leur quête d’un avenir meilleur pour leurs enfants. Stéphanie Do sut se montrer à la hauteur de cet espoir. Elle conquit toutes les opportunités que la République lui offrit, et lui rendit au centuple. »
Emmanuel Macron, président de la République française

Le 21 mars 2022, en plein mystère de l’affaire Jubillar, une nouvelle disparition à Balma en banlieue de Toulouse, vient secouer le Sud de la France.
Une douzaine de personnes se retrouvent au cœur de cette enquête. Le territoire d’investigation s’élargit, jour après jour, et, sans corps retrouvé, l’enquête piétine pendant qu’une idylle grandit sur fond de course à l’Elysée.
Parallèlement, près du village de Rieumes, quelques chercheurs de champignons perpétuent la légende des revenants du Castera, un château en ruines qui serait hanté…
Mystères, découvertes, événements déconcertants, vous tiendront en haleine jusqu’au dénouement.

La parabole du rêve du papillon de Tchouang-Tseu laisse planer un doute sur les positions respectives de l’observateur et de l’observé et, par conséquent, sur la conscience que chacun peut avoir de son existence.
C’est le fil conducteur de cette promenade poétique inspirée, au gré des voyages et des rencontres, d’une vision du monde teintée d’un animisme involontaire, témoin et reflet de la fragilité de la vie et des sentiments, du temps qui s’efface et de l’absence. Absence qui se mue parfois en une présence fidèle, comme dans les peintures chinoises s’établit une harmonie subtile entre les traits esquissés et l’espace infini dont ils suggèrent les contours.
Chaque texte s’attache à évoquer une histoire. Souvent, l’homme et la nature s’y font face au fil des saisons, comme Li Bai assis devant le Mont Jingting.
Le recueil se referme sur lui-même et laisse le lecteur s’échapper après une incursion dans son univers.