Plongez dans l'univers de nos auteurs
PASBECQ JEROME - Félineries du plumage
Le poète est à la vérité ce que l'oiseau est au félin. Il est à la beauté ce que l'oiseau est à son nid et ce que le félin est à sa proie.
Pour écrire, il faut pouvoir emplumer une touffe de griffes et entendre le miaulement de ses mots pour mieux en écouter le rugissement.
La poésie est une réunion de vers-volatiles et de proses à crinière, elle est aussi l'opposition du ciel et de la terre, du bec et des crocs, des plumes et des poils. Elle est le berceau des félineries douces et crochues et d'un plumage limpide et volage.
Félineries du plumage...
Auteur de Proses sombres et saines et subjugué dès l'enfance par les sentiments humains et l'extraordinaire, Jérôme Pasbecq est un adolescent de 17 ans de la campagne française. Tirant son inspiration des pages de Lamartine et de Ronsard et amoureux de toujours des vers rimbaldiens et verlainiens, il aime dresser ce qu'il voit et ce qu'il ressent, visant à partager toute cause et tout combat. Il est sur le chemin sinueux d'une poésie de contraste engagée et le chef d'orchestre d'une valse poétique éternelle.
NAZE CECILIEN-PAUL - TiYab s'interroge
« Il avait beaucoup d’argent… une armée fidèle… il s’appuyait lat’su, et avançait comme un fou !
Les pauvres ne représentaient rien pour ce tyran… les Noirs, encore moins.
Louis était devenu un Monstre, avec sa fortune et son pouvoir… TiYab n’a aucune admiration pour ce genre de personnage… kroi mouin si zot i ve ! Okin ! A zot mi koné pa.
Depuis la primaire, si je ne me trompe pas, l’École nous parlait déjà de ce Roi Soleil… « kel roua solêye… ? », je me disais.
« Nou gagn’koué avêk sa nou la ? » pressé d’entendre la cloch’soné, po sortir. »
Australe PLUME - L’envers d’une vie, une vie en vers
Parfois un sourire cache des larmes.
Ce recueil contient les larmes cachées de Plume Australe, ses rêveries, ses pensées, ses espoirs et désespoirs. Ainsi, elle y révèle sa vie de femme, ses rencontres, les violences subies dans sa jeunesse, la maternité, mais aussi le décès de son père.
Accepter d’avoir subi des épreuves demande du temps et du courage, peut-être même plus que les épreuves elles-mêmes. Personne ne devrait sortir de l’enfance par la brutalité.
Au fil des années et des premières amours, les mots apparaissent, s’éloignent des rêveries et même s’ils ne les relatent pas en détail, ils esquissent avec violence les douleurs du passé. La maternité amène de l’apaisement et la légèreté mêlée d’une pointe de sarcasme finit ce parcours d’une vie de poésie.