Plongez dans l'univers de nos auteurs
JOUANNAULT JEAN-LOUIS - Salam aleykum Algérie !
Salam aleykum : que la paix soit sur toi.
Depuis son indépendance en 1962, l’Algérie a connu des transformations profondes et des périodes tumultueuses. Peu savent que, dès l’année suivante, des milliers de coopérants français ont été chaleureusement accueillis par une population majoritairement bienveillante, contribuant au développement de ce jeune État.
Les années soixante-dix ont vu les jeunes femmes des villes et banlieues du nord de l’Algérie adopter une mode vestimentaire « à l’européenne », arborant minijupes et délaissant le foulard. Un vent de liberté et de modernité soufflait alors sur le pays.
Mais que sait-on réellement de la guerre civile, cette « décennie noire » qui a ébranlé l’Algérie de 1992 à 2002 ? Quels événements ont mené à cette tragédie et quelles en ont été les répercussions ?
À travers le récit d’un ancien coopérant français, plongez dans les souvenirs d’une époque révolue. Avec humour, réalisme et sans concession, il partage son analyse des événements, enrichie par un retour en Algérie en 2023.
Ce livre offre un regard personnel sur une page significative de l’histoire algérienne et témoigne d’une amitié indéfectible, transcendant le temps et les frontières.
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.
Sebastiano - De l'absurdité de la vie - Pour en finir avec le permis de conduire
Le permis de conduire est une sorte de sésame vers la liberté. Pourtant, que de discussions, d’angoisses, de peurs et de détresses face à cet examen que nous pouvons qualifier d’unique, incomparable et absolument différent de n’importe quel autre.
Un examen absolument inégalitaire, non au sens social bien évidemment mais dans sa réalisation, dans son déroulement, dans son évaluation, dans sa situation psychologique… En effet, comment tenir compte, en seulement 30 minutes des réelles capacités d’un élève ? Comment juger en si peu de temps, un individu qui perd ses moyens ? Des solutions existent.