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JEANMONOD ANNE-MARIE - Toi sur la photo - Mozart peut attendre
Que cache cette photo que Mathilde aime tant ? Nous sommes dans les années 50 et Mathilde n’a que cinq ans. Et pourtant, pour protéger sa mère, elle va devoir garder pour elle un terrible secret.
Constance se retrouve dans une maison médicalisée. Finie la vie seule et l’indépendance. Elle devra y passer les derniers instants de sa vie. Combien de temps lui reste-t-il ? Réussira-t-elle à s’habituer à cette nouvelle vie ? En tout cas, une chose est certaine, c’est Mozart qui l’accompagnera pour son dernier voyage.
FRANCHI ALAIN - Le roi est mort, vive la reine - De la peur au XXIe siècle
Les crises se succèdent. Elles détruisent les organisations qui faisaient la fierté des pays libéraux lors des trente glorieuses : l’Éducation nationale, la santé et la libre circulation des hommes et des marchandises. Elles étaient perçues comme les mamelles garantes de l’abondance de biens de consommation pour un nombre toujours croissant d’individus. La progression des consciences dans l’échelle des savoirs et l’accès à la consommation de masse promettaient le bonheur et la paix : chacun devait pouvoir progresser, chacun devait pouvoir améliorer son niveau de vie sans avoir besoin de préempter les richesses de ses voisins. Cette machinerie mise en place par les démocraties libérales paraît déréglée. Pire, elle échappe de plus en plus à ses mandants, uniformisant irrésistiblement les vies des citoyens et rendant de plus en plus invivable l’environnement.
La décroissance serait inéluctable. L’Homme peut-il reprendre en main son destin afin d’échapper à cette fatalité ?
CONSTELLO HENRI - Un ascenseur pour l'enfer
Dans le cadre d'une thématique hebdomadaire, Henri Constello, journaliste à l'Immédiat, solidement ancré dans un passé maitrisé, coiffé des certitudes de son époque, se rend à la prison de Bacaune, s'entretenir avec Jules Dessaillie, un pédophile récidiviste incarcéré.
Ce dernier, lui apprenant qu'il est à l'origine de sa venue, sera pour lui le liftier, diablement informé, de son ascenseur pour l'enfer.
« Il venait de m'expliquer cela comme moi j'aurais pu dire “Ce matin, j'ai préparé mon café, mais comme il était trop chaud, j'ai attendu avant de le déguster.”. Je revoyais dans ma tête la définition du mot “humain” et j'avais l'impression d'avoir raté quelques heures de cours à l'école. »
De sa méconnaissance du thème, à son déclin en spirale, via son réseau d'assainissement mémoriel, jusqu'au trou de ver libérateur, ce roman autobiographique vous entraine dans le voyage infernal de l'auteur pour survivre au lui-même révélé.
Ce récit partiellement imaginaire aux expériences intimes totalement réelles, mêlant humour, émotion, rêves, faits, amitiés, observations, imprévus, réflexions et ouvertures, offre une découverte de notre société de l'intérieur d'une personne, connectée à ses sens.
Henri Constello parachève, par ce premier roman, un délicat voyage de réhabilitation personnelle. Retraité depuis peu, il reprend contact avec l'écriture à laquelle il avait renoncé après ses 14 ans. Le souhait manifesté par ses amis de lire l'expression de sa sensibilité, ainsi que la découverte de la capacité de guérison qu'offrait la rédaction, l'ont amené à coucher sur le papier son vécu révélé d'autiste Asperger.