Pour Jean, la ferme de Mémé, c’est son Far-West avec ses mystères.
Pourquoi, quand le chien aboyait, réduisait-on le son du poste de TSF, caché dans un placard ?
Pourquoi, à la nuit tombée, Mémé, fil de fer et tenaille à la main, allait-elle réparer les clôtures ?
À l’écart des croyances et superstitions des humains, Jean entreprend un pèlerinage. Il fera la rencontre d’une ânesse et de sa maîtresse…

798. C’est le nombre de nuits au cours desquelles Thibault a été abusé par son frère. 798 nuits d’angoisses, d’horreurs et de souffrances.
Aujourd’hui encore, l’inceste reste un tabou, un tabou assumé, comme un monstre qu’on essaierait de cacher sous le lit, comme une poussière que l’on mettrait sous le tapis… Il est grand temps de briser le silence.
En partageant son vécu et son parcours vers la résilience, l’auteur souhaite alerter sur ce fléau qui détruit tant d’enfants et d’adultes en devenir.
Cette histoire, c’est la sienne, mais n’oubliez pas, elle pourrait être celle de n’importe qui.

Témoin de la fin de vie de sa mère, Hélène retrace l’histoire de sa relation avec elle depuis sa naissance.
Une existence d’incompréhensions, de souffrance, de violences physiques et psychologiques.
À travers son histoire, vous voyagerez au cœur des années 60 au sein d’une famille d’artisans aux revenus plus que modestes, faite d’économies et de précarité, bien loin de l’actuelle société de consommation.
Ce récit souligne l’importance, dans le parcours de cette fillette et du reste de la fratrie, des personnalités référentes qu’ont été le père – très occupé, à la présence rare, mais fantasque et tendre – et la mère, surmenée, assumant le secrétariat de l’entreprise familiale et les lourdes tâches domestiques liées aux nombreux enfants.
La démarche analytique a permis à Hélène de comprendre et d’accepter cette enfance si difficile, et de vivre une bouleversante réconciliation avec sa mère.