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BONNET MAURICE - Le petit nuage de beau temps
Printemps 1961. Doria et Vick, depuis qu'ils se sont rencontrés, ne veulent plus se quitter. Mais ils sont bien jeunes et les contraintes sociales, économiques, familiales et politiques sont fortes, malgré l'environnement de progrès et d'insouciance des années 60.
Entre les études qu'ils doivent mener à bien, le risque de grossesse non désirée et le nombre de mariages précipités qui se terminent en divorces qui tournent mal, leurs familles sont inquiètes. Elles laisseront faire le temps, en espérant qu'ils finiront bien par être séparés et par s'oublier... Mais Doria et Vick ne l'entendront pas de cette oreille.
Après avoir enseigné la littérature à plusieurs générations de jeunes qui lui ont été confiés depuis 1964, Maurice Bonnet se consacre à l'écriture. Il a déjà publié une série familiale en trois volumes, et propose maintenant une fiction amoureuse, à la fois réaliste et romantique.
HEUSSNER VIRGINIE et MONHAROUL ANNE - Qui a volé le portemonnaie de papy ?
Peut-on rire de tout ? Je crois que oui et c'est ce que j'ai choisi de faire dans ce récit. Me moquer de ce qui m'est arrivé, m'a semblé la meilleure façon de mettre en orbite mon enfance traumatisante. Nous vivons aujourd'hui, dans un monde ou malheureusement, il est d'un banal affligeant d'avoir été abusé. Ce qui l'est moins est d'avoir transformé tout cela en aventure humaine, puis littéraire, riche et positive, sans souffrance. C'est l'histoire de deux jumelles qui se soudent et vous embarquent pour aller gagner un procès en cour d'assises. Eh oui, j'ai commencé par la fin : coupable ! Mon récit remonte le fil de l'enquête et les crabes sont nombreux dans le panier, ma famille recèle de vices cachés.
Vingt ans de combat : un long chemin vers la résilience. Voici notre histoire.
Une voix, celle de Virginie Heussner, née en 1976, working-girl rayonnante. Une plume, celle de Anne Monharoul, née en 1972, professeure de lettres en reconversion.
Une rencontre, et ce livre.
ROMERO-MARTINEZ JOSE - ¡ Hijos del pueblo !
Barcelone, 1936. La ville est totalement tenue par les organisations anarchosyndicalistes. Là, cohabitent les structures républicaines et celles de la Generalitat, manœuvrant pour une plus grande autonomie.
Les militants de la Confédération Nationale du Travail, CNT, et de la Fédération Anarchiste Ibérique, FAI, commencent à s’armer dans les casernes, les arsenaux et les chantiers navals. Leur détermination fait basculer de leur côté, la Guardia Civil et la Garde d’assaut, obligeant les militaires à capituler. Quand le gouvernement décide de donner des armes à la population, celle-ci est de fait déjà armée.
Dès les premiers jours, une colonne de miliciens anarchistes, provenant des formations confédérales de la CNT et de la FAI, s’organise pour combattre, sous la bannière républicaine, les militaires nationalistes. Le 24 juillet 1936, un convoi composé de plusieurs véhicules hétéroclites chargés de miliciens, se concentre sur la place de Cataluña. Elle est composée de plus de 2 500 personnes, et se dirige d’abord vers l’Aragon dans l’intention de reprendre Saragosse aux nationalistes.
C’est dans le cadre de ce théâtre fratricide que se démène José, un syndicaliste adhérant à la CNT et militant à la FAI.