«Le temps était suspendu, figé à jamais dans ma mémoire. Ma maman était partie avec l'homme à la moto verte... »
Chloé était âgée de deux ans et demi et son petit frère Hervé de trois mois lorsque leur maman quitte le foyer. Quelques années plus tard, elle réapparait. Le père de Chloé va sombrer dans l'alcool.
Les deux enfants vont se retrouver propulsés dans une vie cauchemardesque, traumatique, emplie de douleurs, de violences, de revers et de non-dits dans laquelle ils vont grandir.
À travers ce récit de vie poignant, vous découvrirez comment ils ont réussi à se reconstruire malgré les violences subies, qu'elles aient été psychologiques, physiques ou sexuelles.

Nous sommes à un moment crucial.
Ce n'est pas d'aujourd'hui que le libéro-capitalisme essaie de devenir l'instance instituante de la culture et de la civilisation.
Mais la pandémie de la Covid-19 a été saisie par ses acteurs comme « une fenêtre d'opportunité » pour lui faire franchir un pas décisif : effectuer la Grande Réinitialisation en gommant « les frontières entre les sphères physique, numérique et biologique », imposer « un nouveau référentiel pour l'homme qui doit ainsi réinventer sa manière de vivre, de travailler, de consommer ». En clair, dissoudre l'humain et achever la destruction de la planète.
La seule façon de le contrer et de repartir sur des bases saines et solides est d'effectuer le ressourcement de ce qui fonde une vraie culture et une vraie civilisation : réinitialiser, sur une base rénovée, la République laique et citoyenne, proposer à tous les peuples épris de justice et de liberté de l'adopter en l'adaptant, instaurer une Organisation Internationale des Républiques laiques et citoyennes, en un mot, opérer la Grande Révolution.
Maurice Sachot, Professeur émérite de l'Université de Strasbourg, est surtout connu pour ses études sur la religion et en philosophie ancienne. Il a publié plusieurs ouvrages et notamment chez Odile Jacob, L'Invention du Christ. Genèse d'une religion et Comment le christianisme a changé le monde.

Le langage évolue, les mots changent. Ce qui était appelé « La communale » autrefois, est aujourd’hui appelé « groupe scolaire ». Il n’y a qu’à tourner le regard pour se rendre compte que les bâtiments ont eux aussi changé. Au fronton de la mairie, l’inscription – MAIRIE – ÉCOLE des GARÇONS – paraît aujourd’hui hors du temps. L’école des filles a elle aussi disparu. Pourtant, sa construction donna des sueurs froides au conseil municipal de l’époque. Aujourd’hui, filles et garçons partagent les mêmes classes, la même cour de récréation. Ce ne fut pas toujours le cas.
L’auteur s’est alors posé la question de savoir si l’enseignement et les matières enseignées avaient avec le temps, évolué comme les édifices. La réponse est là au fil des pages.
De la révolution à nos jours, qui sont ces hommes et ces femmes à qui plusieurs générations de parents ont confié non pas l’éducation mais l’instruction de leurs enfants ?