Les crises se succèdent. Elles détruisent les organisations qui faisaient la fierté des pays libéraux lors des trente glorieuses : l’Éducation nationale, la santé et la libre circulation des hommes et des marchandises. Elles étaient perçues comme les mamelles garantes de l’abondance de biens de consommation pour un nombre toujours croissant d’individus. La progression des consciences dans l’échelle des savoirs et l’accès à la consommation de masse promettaient le bonheur et la paix : chacun devait pouvoir progresser, chacun devait pouvoir améliorer son niveau de vie sans avoir besoin de préempter les richesses de ses voisins. Cette machinerie mise en place par les démocraties libérales paraît déréglée. Pire, elle échappe de plus en plus à ses mandants, uniformisant irrésistiblement les vies des citoyens et rendant de plus en plus invivable l’environnement.
La décroissance serait inéluctable. L’Homme peut-il reprendre en main son destin afin d’échapper à cette fatalité ?

1942. Les Alliés se préparent à un grand raid sur les côtes normandes. En parallèle de cette opération de grande envergure, un régiment bien plus réduit est envoyé pour une autre mission tout aussi cruciale : capturer un mystérieux avant-poste allemand récemment installé près de l'Aiguille d'Étretat. Mais ce qui s'apparentait à une opération militaire va vite se transformer en un véritable cauchemar. Pour quatre de ces soldats, l'horreur de la guerre n'était qu'un avant-gout. Ils pensaient déjà avoir vécu l'enfer, mais rien sur Terre comme au ciel n'aurait pu les préparer à faire face à la nouvelle et terrifiante menace qui, tapie au plus profond des ténèbres, venait de s'éveiller...
Mathias POUPINAIS, né en 1993, est un auteur amateur originaire du Perche et domicilié en Eure-et-Loir. Passionné de fantastique et de science-fiction depuis son enfance et ayant toujours été un rêveur avec une imagination fertile, il prend la décision en 2018 de finalement partager ses écrits et ses idées sous forme de romans et de nouvelles.

«Monsieur, je vous parle, vous n'êtes pas là, plus là, peut-être même n'avez-vous jamais été là... »
C'est par ce triste constat que débute cette lettre, cri d'incompréhension après la perte prématurée d'un être cher.
Ainsi s'amorce le récit d'une longue fuite pour tenter d'échapper à la douleur, d'une autodestruction méthodique dont l'issue aurait pu être fatale.
Mais c'est aussi l'espoir qui se dessine en filigrane car la vie a repris ses droits et qu'une nouvelle page peut commencer à s'écrire.
Ayant été tour à tour animateur, travailleur saisonnier, éducateur spécialisé, chauffeur-livreur et veilleur de nuit, Jean-Baptiste Sellier a, depuis tout jeune, été passionné de lecture et d'écriture. À 41 ans, il publie son premier ouvrage L'être à l'absent.