Plongez dans l'univers de nos auteurs
LEGALLAIS D - À fleur de vie, l'amour naît
Depuis ce jour-là, le monde me faisait entrer dans ce trou noir. Je vivais, dans l’espoir de m’effondrer encore un peu plus. Être enfin prêt à rencontrer la mort et mettre fin à cette souffrance. Au lieu de cela, il y avait la vie devant moi dans les yeux de Jimmy. Et ce mal-être me rongeait chaque jour un peu plus. Que devais-je faire ? Me laisser tomber dans les abîmes du moi dans lesquels je commençais à tenir mes repères lugubres et mes incertitudes ? Ou bien me plonger dans cet espoir fou de l’amour ? Une question me revenait à l’esprit comme un leitmotiv.
CHAMAND MIGUY - L'Homme qui pleure
Il pleure... de temps en temps... exceptionnellement ou jamais... Il sait pleurer, tout comme la femme, ni plus, ni moins, cela fait partie de sa nature d'être humain... Et pourtant, autour de lui, tout s'accorde pour l'empêcher de libérer cette émotion... Être témoin d'un homme qui pleure reste très émouvant et nous rappelle juste que nous venons tous de la même source : notre humanité.
Écrire c'est comme ouvrir une vanne et laisser couler la vie qui sort de soi [...] Écrire, marcher, voyager... au coeur de la vie... chercher, comprendre, accepter et grandir pour partager avec l'autre. Écrire c'est marcher vers sa propre liberté pour l'offrir tout simplement.
Née en 1958 à La Réunion, l'auteure partage sa vie entre la France et cette ile de grandes émotions. Depuis toujours, les mots sont pour elle synonymes de magie, de force et de liberté totale vers son être intérieur.
Graph' par l'artiste : Puler
F-C-S LUDWIG SEBASTIEN - Le rêve de Kuèhopeh - L’étreinte indigène d’un guerrier autochtone
Il est dit que lorsqu’une forêt pousse, elle ne fait aucun bruit. Il en est de même de nous tous qui, en aimant, anonymes et silencieusement affairés, portons le monde.
Ainsi les actes les plus anodins, ceux les moins valorisés, les plus anonymes et portés en silence devant les défis journaliers, sont là tout ce qui élève le monde. Si les actes de simple bon sens n’avaient pas lieu aux étendues de par le monde, celui-ci serait en proie d’un destin plus funeste qu’on ne lui connaît, l’obscurité actuelle. Sans quoi nous ne serions là à pousser plus avant le prélude des nobles luttes remportées de nos ancêtres, le libre rêve de voir l’homme investir sa condition fraternelle.
Car oui, tous nous portons le monde ! Il est de notre responsabilité de le rendre à la juste mesure de ce que nous sommes capables de fournir. Et nous ne saurions imaginer jusqu’à quel état de gloire l’humanité serait si chacun de nous en venait à l’entraide, la réciprocité, la reliance les premières assises nouvellement bâties sur les ruines décadentes de ce monde désormais ancien. Et quand bien même, lorsque dans le brasier de celui-ci, l’on ne peut s’exprimer convenablement, ce n’est alors que lorsqu’en exil, en recul de celui-ci que nous pouvons nous faire comprendre, d’où on puisse véritablement s’entendre, lorsque reposés sont les esprits.
Si nous sommes en conflit, je t’en prie, allons ensemble en cet exil jusqu’à renouer d’avec la paix ! Afin, qu’à nouveau, l’on puisse se voir comme frères et qu’ensemble, sur l’ancien, les ruines nous donnent de rebâtir ce monde.