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DROUGBA HENOC - Comment rater sa vie... pratiquement
Si toutes les histoires ont tendance à avoir un début et une fin, celle-ci vous accrochera tout au long d'une histoire on ne peut plus banale. On raconte ici l'histoire d'un enfant, qui en grandissant fait face à tous les aléas de la vie. De la manière la plus commune possible. Il est même possible que vous vous y retrouviez. C'est un enfant qui cherche avant tout à répondre à une question :
Qu'y a-t-il après la mort ?
C'est à travers cette question que l'enfant vivra, grandira. C'est le thème qui sera parcouru à travers ses épreuves du quotidien. Il passera par toutes les étapes : les jeux à l'enfance, les premières fois à l'adolescence, les frayeurs de l'âge adulte. Tous ces souvenirs, l'ont formé, forgé, modelé. Il continuera de grandir même après. Ce qui le caractérisait le plus, c'était son obsession pour la mort.
Avec le temps, il finit par avoir la réponse.
Ce qui avait autrefois été une question, un sujet de conversation, un thème, fini par devenir le résultat d'un vécu. L'enfant, qui a bien grandi depuis, l'a compris. Ce résultat, il l'avait trouvé déjà.
Il aimait les sciences exactes. Il avait toujours un avis clair sur chaque chose. Il avait aussi un profond amour pour Dieu. C'est une contradiction qui ne peut être comprise qu'en étant soi-même le produit de celle-ci.
En cherchant la réponse, cet enfant avait oublié l'essentiel. La réponse se trouvait déjà dans la question.
Finalement n'est-elle pas la mort elle-même ?
Âgé de trente ans, Henoc Drougba est un jeune homme de la banlieue parisienne. Produit de la diversité des années 90, il a grandi entre Paris et Villiers-sur-Marne. Bercé par la musique en particulier, ce passionné de pop culture est passé par toutes les tendances de son époque. Il écrit beaucoup à l'adolescence. Avec le temps, il revient à ses premiers amours?: les mots, les textes... Celui qui écrivait beaucoup de poèmes, écrit aujourd'hui des livres.
CORTIAL FRANCOIS - Hôtel de la Gare
Après le tourbillon de la fin des années soixante, alors que l'on s'apprête à vivre une nouvelle décennie, Paul Moreuil, de plus en plus lassé par son métier d'architecte, ne trouve plus sa place dans cette société de consommation de masse totalement contraire à ses valeurs, et dans laquelle il est de bon ton de paraitre et de posséder.
Il décide un beau soir de faire une pause et monter dans le premier train, sans destination précise. Il s'arrête à Fontenay, petite ville discrète et attachante, perdue au coeur de la France heureuse des années soixante-dix, dont personne ou presque ne connait l'existence.
Durant ces longs mois d'absence, il met en application la devise de sa défunte Tante Marguerite : se contenter du strict nécessaire et délaisser autant l'inutile que le superflu.
Il fermera cette parenthèse et en ressortira totalement transformé, connaissant la véritable valeur des choses, avec dans ses bagages, douze portraits de personnages, réels ou imaginaires, à qui il attribuera des vies parfois singulières, parfois tragiques mais toujours pleines d'humanité. Il en naitra un premier roman, écrit chaque soir dans sa petite chambre sous les toits.
Après la publication de trois romans, François Cortial revient aujourd'hui avec un nouvel ouvrage au travers duquel il continue de faire voyager le lecteur dans une époque passée.
SUREDA CHRISTINE - L'autre chemin
Célia et Maxime se sont rencontrés à l'adolescence. Ils auraient pu vivre une très belle histoire, mais Célia, coincée dans une morale éducative stricte et des rêves d'absolu, n'a pas su répondre à cet amour, qu'elle voulait idéal.
Leurs chemins se sont alors séparés. Toute la vie de Célia a été conditionnée par ce premier amour qui ne fut pas pleinement vécu.
Vingt ans plus tard, par une belle soirée de printemps, elle recroise Maxime qui la met face à ses choix et lui offre la possibilité de faire enfin la paix avec l'adolescente qu'elle était pour devenir enfin, la femme qu'elle aurait voulu être.
Christine SUREDA vit et travaille à Toulouse. Elle présente ici son premier roman.