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LAMIRAND MARIE-ODILE - Poésies d'hier et d'aujourd'hui
À travers les sentiments et le vécu qui séparent le réel de l'imaginaire, l'écriture reflète un vécu en même temps qu'une observation des êtres et des choses.
Les poésies sont le reflet d'un monde passé, actuel et d'impressions d'hier et d'aujourd'hui.
La vie se raconte joyeusement avec ses aspérités.
Le monde a tourné et continue de tourner et permet de trouver l'inspiration.
Les mots se substituent aux couleurs bien que l'imaginaire puisse tout transformer en un instant.
Parfois en prose, parfois en vers, le rythme sera chantant.
Marie-Odile Lamirand est née en Seine-Saint-Denis. Après des études de psychologie à René Descartes et de communication à Jussieu, elle a travaillé dans le marketing et auprès de jeunes enfants et adolescents comme auxiliaire d'éducation. Auteure de trois romans Les amoureux de septembre, L'éponge et La valeur d'une vie, elle publie ici son premier recueil de poésies.
LAURANT PASCAL - L'invraisemblable consultation diététique de Madame Gaïa Globésité
La Terre, Gaïa Globésité, consulte un diététicien pour perdre du poids. Elle est beaucoup trop grosse et souffre de nombreuses complications en lien avec son obésité. Malheureusement, les trop nombreux foyers métastasiques thermo-numérico-industriels installés dans ses hémisphères font échouer le plan diététique.
Une seule solution thérapeutique peut la tirer d’affaire : l’inspirométrie par échodoppler de type VIE du Professeur William Sii Lophophora et le suivi strict d’un régime dit d’Hippocrate. Mais il faudra passer avant tout par l’intervention chirurgicale du Professeur Barry Atric pour sauver Gaïa, ce qui ne sera pas sans conséquences…
ROMANO MICHEL - De Beyrouth à Tel Aviv - Mémoires d'un raté sentimental, ou comment j'ai survécu à mes échecs
Je suis né à Beyrouth en 1946, dans une communauté juive florissante mais j’y ai poussé, aux dires de mes parents, comme une mauvaise herbe, réticente et obstinée je me suis désaltéré en captant la généreuse rosée de l’imagination et me suis grisé des mirages portés par le vent du désert et la brise maritime.
Plus tard, plus au sud, j’ai mûri dans une terre censée revigorer mes racines, mais ses germes, à mon gré, n’avaient rien de sacré et leur saveur amère s’imposa à son nectar frelaté.
Le mécréant que j’étais y trouva pourtant la grâce et la rédemption, échappant au désespoir dans lequel il se noyait : une déesse bien réelle transforma mon purgatoire en un paradis aux confins infinis