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AZIZI DJAMEL - Les coursiers de l'abondance
Depuis vingt ans, l'Algérie est en effervescence. La corruption, l'injustice, le passe-droit et le piston sont des pratiques courantes.
Dans ce climat, les supérieurs de Yacine, un jeune officier, lui confient une mission importante à la ville de Thevest. Il doit annihiler le marché parallèle « le trabando », mais son frère ainé, Ali, semble régner tel un maitre sur cet empire. Cette tâche si ardue soit-elle, profite à certaines personnalités sans le moindre scrupule, mais en cache aussi une autre... Top secret !
Grâce à la contribution d'un agent des renseignements, mis à l'écart, Yacine brouille les pistes afin de mener à terme son travail. Mais sa vie est en danger. Sans qu'il le sache, son unique protecteur n'est autre que son grand frère, le truand. Enfant, il a fait une promesse à son père, celle de veiller à la réussite et à la protection de son jeune frère.
Suite au mouvement populaire « Hirak », une nouvelle Algérie voit le jour, l'application de la loi mettra-t-elle fin aux agissements d'Ali et ouvrira-t-elle de nouvelles promotions au haut gradé, Yacine ? Ou bien, la sagesse, l'amour et l'instinct prendront-ils le relais et rendront-ils ainsi les deux frères solidaires et unis à jamais ?
Après des études dans le cinéma et du journalisme à Paris. Djamel Azizi a écrit et a réalisé différents films tels que : Marin-Pêcheur, Fouilleurs-Nés, le Tableau Troué, le dernier SAFAR, Message d'Alger, Transporteurs de Bonheur, le Blouson vert etc.
DALSACE ROBERT - Guerre 14-18 - Journal d'un médecin auxiliaire
Cet ouvrage retrace le quotidien d'un combattant français pendant la première guerre mondiale. L'auteur, Robert Dalsace (1897-1996), fut mobilisé en août 1916, alors qu'il n'avait pas encore
19 ans. Étudiant en médecine, il fut donc dirigé vers une formation de médecin auxiliaire. Il assuma cette fonction jusqu'à sa démobilisation en juillet 1919. Le journal qu'il a tenu couvre toute cette période. Pour lui, le vrai combat commença en avril 1918, dans la Somme, lorsqu'il se trouva pour la première fois sous le feu de l'ennemi.
Il nous décrit, dans un style plein de sensibilité, la dureté des combats, les pertes innombrables de vies humaines, ou encore l'attente impatiente de la relève. Il nous fait partager son désarroi face aux ravages persistants de l'ypérite, ce gaz pernicieux utilisé par les Allemands.
Quand le conflit toucha à sa fin, l'auteur découvrit la nature dévastée, les maisons endommagées, les infrastructures détruites par l'ennemi en fuite, et surtout les mines et les dispositifs prêts à exploser sans avertir... Le journal s'achève sur l'occupation en Allemagne, avec une analyse intéressante de l'accueil de l'armée française par les autochtones.
Robert Dalsace fut décoré de la Croix de guerre pour son courage, son dévouement et ses grandes qualités professionnelles.
OKANA JEAN-LEON - L'écume de l'enfance
Auger est un petit garçon joyeux qui vit au sein d'une fratrie de trois enfants dont il est l'ainé. Il va à l'école, est curieux, vif d'esprit et studieux. Son père enseigne en milieu rural. Il le suit partout, ce qui lui permet de parcourir les petits villages du Congo. En vacances chez ses grands-parents à Mbaya, Auger va découvrir la paysannerie. Tout semble aller pour le mieux pour ce jeune garçon jusqu'à ce qu'une terrible tragédie vienne le toucher...
Alors que son père enseigne à Engouélé, un matin, Auger se réveille sans force. Ses jambes sont lourdes, il ne les ressent plus et lutte pour se lever. Il ne peut pas s'asseoir pour sortir du lit ou se mettre debout sur ses jambes pour aller à l'école. Il se trouve paralysé, sa situation s'aggrave et ses parents décident de le transporter au dispensaire de Mbaya ou l'on découvre qu'il est atteint de poliomyélite. Non vacciné, il était une cible parfaite. Il frôle la mort et perd l'usage de ses jambes. Ses parents feront tout pour le sauver. Ils trouveront un masseur traditionnel qui essaiera de le faire marcher. Réussira-t-il ? Auger retrouvera-t-il l'usage de ses jambes ? Un récit touchant alternant autobiographie et fiction.
Jean-Léon OKANA est né le 18 juin 1965 à Gamboma au Congo Brazzaville. Ce fils d'instituteur passe une partie de son enfance à Gamboma ou il fait ses études primaire et secondaire. Il continue sa scolarité au collège Gampo Olilou à Brazzaville, puis rentre au lycée de la Révolution ou il décroche le baccalauréat A4. Il entreprend des études d'histoire à l'université Marien Ngouabi à Brazzaville, obtient une licence et est admis à l'ENS. Il termine ses études supérieures à Paris IV Sorbonne et Paris X Nanterre.