Plongez dans l'univers de nos auteurs
LOKONDO MANDELA - Un cadavre dans le berceau - Les peurs du mâle
La rencontre d'un homme pessimiste avec l'amour, c'est l'introduction au doute. La projection vers l'échec. La passion si vive, la crainte du chaos davantage prégnante.
Elle, adulée lui, acculé.
Dès la naissance de la relation, on y voit son cadavre. Dès les chatoyants bourgeons, on envisage les feuilles mortes.
Une compilation de textes aux mots « d'a-mort » aux formes diverses et aux rythmes variés. Passion et pessimisme.
Pour cet homme, les craintes ne tarissent pas. Ces interactions avec l'existence l'ont conditionné à se méfier de tout, à ne croire en rien. Pourquoi l'aurait-elle choisi comme petit ami ? Pourquoi lui et pas un autre ? Ne se serait-elle pas laissé séduire à un moment ou son coeur faillissait par inattention ? Un énergumène de son espèce mérite-t-il cet échange ? Un jour, elle se rendra compte de son erreur, elle reprendra ses esprits. Elle s'en ira. Dès l'aube de la relation, il est envahi par ces questionnements incessants, néfastes, à la longue mortifères.
D'une saveur poétique, chacune des séquences de cet ouvrage relate la vulnérabilité d'un homme en manque de confiance. Il n'accorde aucun répit à sa tranquillité, ni à celle du lecteur.
Né à Etterbeek en Belgique, Mandela Lokondo passe la majeure partie de sa vie à Charleroi. Issu d'une famille d'origine congolaise intellectuellement exigeante, il est initié à la lecture ainsi qu'aux questions politiques et sociétales dès le plus jeune âge. Il publie aujourd'hui son premier ouvrage.
CLERC CEDRIC - La petite Emy
C’est la rentrée au collège St Exupéry.
Emy Roivas a 14 ans. C’est une élève sérieuse et très studieuse. Elle fait partie de ces jeunes filles qui ne s’intéressent pas encore aux garçons, bien que ce soit le sujet de conversation préféré de ses deux meilleures amies.
Emy n’est jamais tombée amoureuse. Pourtant, quand arrive Quentin Schepard, son nouveau professeur d’anglais de 31 ans, sa vie ne va plus jamais être la même…
La route qu’elle va emprunter va la transporter dans une relation qui sera lourde… très lourde de conséquences…
C. ASTON - Le goût de la terre - Rêverie au jour le jour et souvenirs imaginaires
La parabole du rêve du papillon de Tchouang-Tseu laisse planer un doute sur les positions respectives de l’observateur et de l’observé et, par conséquent, sur la conscience que chacun peut avoir de son existence.
C’est le fil conducteur de cette promenade poétique inspirée, au gré des voyages et des rencontres, d’une vision du monde teintée d’un animisme involontaire, témoin et reflet de la fragilité de la vie et des sentiments, du temps qui s’efface et de l’absence. Absence qui se mue parfois en une présence fidèle, comme dans les peintures chinoises s’établit une harmonie subtile entre les traits esquissés et l’espace infini dont ils suggèrent les contours.
Chaque texte s’attache à évoquer une histoire. Souvent, l’homme et la nature s’y font face au fil des saisons, comme Li Bai assis devant le Mont Jingting.
Le recueil se referme sur lui-même et laisse le lecteur s’échapper après une incursion dans son univers.