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ORHDOUS SYLVESTRE - L'articulation des aphorismes
« L'horizon céleste n'est pas les étoiles, bien qu'elles représentent la notion « d'état lumineux », voire « d'esprit lumineux ».
La notion de mise au monde, tout être la connait, même les carottes à travers leurs fanes qui contiennent des graines. La Terre aussi peut faire l'amour grâce à un météore, car un tout petit morceau de météorite est transmetteur de nouvelles vies. »
Armelle Lugaz dite Sylvestre Orhdous est née en 1979 et vit en région lyonnaise. Elle a déjà publié un recueil de poésies, Si léger va le vent, et un essai de philosophie hassidique, Le guimoul ou être unique entre les montagnes.
LEGRAND MONIQUE - J'avais perdu la rose des vents
La rose des vents est un outil d'orientation qui indique les points cardinaux. C'était une figure à quatre, huit et jusqu'à trente-deux directions dont les marins grecs de l'Antiquité usaient déjà pour s'orienter lorsqu'ils naviguaient loin des côtes. Elle était très présente au Sénégal, terre la plus à l'ouest du continent africain, ou par le passé de si nombreux navires ont accosté, et qui fut aussi, de façon plus glorieuse, la première terre d'atterrissage des pionniers de l'aviation comme Mermoz...
Dans ce récit, cette figure d'orientation tient une place symbolique que l'on approche inexorablement sans le savoir, à l'image d'une narration qui prend la forme de la recherche d'un itinéraire perdu.
Le lecteur est entrainé dans une expérience inouie qui consiste, après plus d'un demi-siècle d'oubli, à tenter de retrouver un passé perdu dont les seuls témoins sont des mots conservés dans la mémoire d'une enfant de dix ans qui avait fini par les oublier et qui reviennent peu à peu à la conscience. Il devient le témoin d'une expérience de vie et d'écriture encore jamais tentée.
Le monde qui en surgit est celui de la dernière décennie d'un passé colonial qui prit fin avec l'indépendance de ce pays le 4 avril 1960. L'auteure pose un regard sans tabou sur le passé de cette fin de colonie vécue par une enfant de dix ans.
Monique Legrand est née à Dakar, sa terre d'Afrique ou elle trouva et puisa l'eau précieuse de son africanité. La France fut une terre d'accueil ou elle trouva sa résilience dans l'étude des langues et cultures de l'Antiquité. Agrégée de lettres classiques et auteure d'articles et d'ouvrages sur l'Antiquité, elle s'est attachée à mener une réflexion et une action de terrain pour concilier la mémoire des cultures dans toute la richesse de leur expression.
Maurice ANDRE - Salut les grenouilles
Dites-moi, vous qui lisez cette quatrième de couverture, avez-vous donné le coup de patte nécessaire pour sortir du bocal ? Si oui, bravo ! Vous êtes conscient, mais vous souffrez certainement d’un grand sentiment de solitude et d’incompréhension sur ce qui s’est passé. Alors rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul. Si c’est non, il est encore temps, car attention, le gaz chauffe toujours le bocal…